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7 janvier 2018 7 07 /01 /janvier /2018 10:33
Titanic sortait en France il y a 20 ans !

Alors que nos amis américains avaient pu se prendre en pleine face le choc Titanic, qui ouvrit en tête avec un BO de 28 millions , battant donc le très attendu nouveau James Bond Demain ne meurt jamais, en France il nous fallu attendre début janvier pour vérifier si ce que SFX, quasiment seul, nous vendait depuis plusieurs mois : le nouveau James Cameron est un chef d'oeuvre.

 

Emportant tout sur son passage, Titanic fit couler les records les uns après les autres pour s'arroger celui du film le plus vu de tous les temps en France, avec plus de 20 millions d'entrées, délogeant donc Les 17 millions de La grande Vadrouille, sorti presque 30 ans auparavant. Si on y ajoute la ressortie 3 D, c'est 21 774 181 spectateurs !!!

 

Les cyniques avaient beau se la jouer "moi, je n'ai pas vu le film et je ne veux pas le voir", le public se ruait dans les salles, allaient le voir et le revoir (personnellement, j'y suis allé 4 fois et j'y suis retourné pour la ressortie en 3D) et montrait que quand un film était une telle combinaison d'émotion, de technique, de romance et de spectacle, il répondait présent.

 

La presse ? comme souvent, elle prit le train en marche. Pour un SFX qui avait, dès l'été, compris que l'histoire était en marche, les autres eurent un peu de mal à admettre que James Cameron était capable de montrer autre chose que des robots venus du futur ou des Aliens (belliqueux ou pacifiques) voire des véhicules conçus pour un Arnold au sommet de sa gloire comme True Lies. Notons pour être honnête que le très conservateur Les cahiers du cinéma n'avait pas attendu également Titanic pour comprendre que Cameron était un pur génie, un cinéaste de l'étoffe d'un Spielberg ou d'un David Lean. J'en veux pour preuve la façon dont ils avaient analysé True Lies, décelant derrière l'action débridée, l'intelligence de la mise en scène, la brillante comédie de moeurs et la technique sans faille d'un cinéaste intransigeant.

 

20 ans après, au delà des records, que reste-il de Titanic ?

 

Au niveau du box office , Cameron a eu le toupet de se battre lui même avec Avatar (2,7 milliards) et si au USA, Le réveil de la Force a pulvérisé les recettes de sa fresque SF, Titanic, en terme de tickets vendus est 5e (devant lui se trouve ET, La mélodie du bonheur, Un nouvel espoir et Autant en emporte le vent).

 

Au niveau récompense, les 11 Oscars en font l'égal de Ben Hur.

 

Oui, mais au delà ?

 

Titanic reste tout simplement l'un des plus grands films jamais portés à l'écran, une oeuvre magistrale qui tout aspirant réalisateur devrait décortiquer, un Everest narratif et technique, une des raisons majeures qui font que l'on aime aller dans une salle obscure !

 

Titanic figure depuis 20 ans dans mon top 3 ! D'ailleurs les deux autres films que j'y plaçais en 1998, à savoir Lawrence d'Arabie et L'empire contre attaque ont été remplacé par Avatar et La revanche des Sith.

 

Revoir Titanic en 2018, c'est vivre à nouveau une expérience intense, c'est frissonner avec Rose et Jack, c'est espérer que les deux amants s'en sortent, c'est voir avec effroi la catastrophe se profiler.

 

Que les cyniques et les aigris gardent leurs commentaires fielleux. Cameron n'en a cure. Il sait pertinemment qu'il a plus que réussi son pari totalement dingue : faire un triomphe avec une histoire en costume que tout le monde connait et où quasiment  tout le monde meurt à la fin !

 

 

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28 juin 2017 3 28 /06 /juin /2017 10:53
Avatar 2 sans lunettes ?

Une fois de plus James Cameron s'apprête à révolutionner le cinéma !!

 

En 89 , avec le pseudopode d'Abyss, il lance le cinéma dans le XXIe siècle en utilisant le numérique. Il concrétisera l'essai 2 ans plus tard avec Terminator 2. Bluffé, Spielberg, après avoir demandé un essai de dinosaure numérique à Dennis Murren décidera de laisser tomber le stop-motion, technique datant du début du cinéma pour présenter des animaux ultra-réalistes. On connait la suite.

 

Filmer l'épave du Titanic à des milliers de mètres de profondeur ? Son frère invente des caméras utilisées par le reste de l'industrie désormais.

 

En 2008, il démontre que la 3D peut s'appliquer aussi aux films live et non pas seulement à l'animation (L'âge de glace 3 avait ouvert la voie). Là aussi, on connait la suite.

 

Pour la sortie d'Avatar 2 en décembre 2020, il va encore plus loin et proposera le film en 3D mais sans lunettes, ce qui donnera logiquement une image plus lumineuse et surtout une vision bien moins contraignantes !

 

Comme quoi, quand on confie les clés du camion à des visionnaires tel que Cameron mais aussi Lucas, Spielberg, McTierman, Nolan, Lasseter , on a toujours plus d'avancées que quand on les laisse à des gestionnaires !!

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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 13:44
Terminator 2 converti en 3D !!!

Le passé, source inépuisable d'inspiration ! Après avoir converti brillament Titanic, il semble que James Cameron ait décidé de faire de même avec son autre film phare, Terminator 2.

 

Sorti en 1991, T2 a fait entrer les effets visuels dans une nouvelle ère, ouvrant la voie à Jurassic Park et à la révolution numérique. On ne vous fera pas l'affront de résumer l'histoire, mais si on devait donner une définition à "séquelle réussie", on pourrait écrire "L'Empire contre Attaque", "Le parrain - 2e partie" et ...Terminator 2 : Jugdement day !!

 

Bien que j'aurais préféré que Cameron s'attelle - enfin - sur une VRAIE édition vidéo de True Lies (à savoir sa version longue, un vraie making of et tutti quanti), il est clair que si cette nouvelle est confirmée, je serais de ceux qui remettront des sous dans le cochon en 2017 !!

 

Parce qu'un film de Cameron au cinéma, c'est rare ! Et que la reprise en 3D d'un chef d'oeuvre de Cameron, ça ne se loupe pas !!

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24 juillet 2016 7 24 /07 /juillet /2016 11:53
Aliens, 30 ans après...

Il y a 30 ans, James Camerons (re)révolutionnait le film d'action et de SF avec Aliens. Prenant avec brio et culot la relève de Ridley Scott, il démontrait aussi qu'une séquelle n'était pas obligatoirement un copier/Coller du premier film.

 

Classique instantanné, remportant un succès plus important que le premier film, Aliens ne fut cependant pas très bien percu par les bien-pensants et ceux qui réduisaient Cameron au rôle de co-scénariste de Rambo II. Ceux là attendront Titanic (et encore) pour enfin reconnaître le génie absolu du créateur de la saga Terminator !

Deux photos de la toute récente réunion de l'équipe ! Sur celle du dessus, on peut voir que la petite Newt a bien grandi.... Sur celle du dessous, le trio créatif Hurd-Cameron-Weaver !!

 

Ca ne vous donne pas envie de remettre pour la 20 ou 30e fois votre disque d'Aliens version longue dans votre lecteur ?

Aliens, 30 ans après...
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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 15:07

Le pitch : Utah, un jeune agent du FBI infiltre un gang de surfeur spécialisé dans l’attaque de banque. Mais rapidement, il va se lier d’amitié avec leur chef Bodhi.

 

La première association Bigelow/Cameron donna d’entrée un film coup de poing et portait, sans qu’on le sache encore, les prémices de l’atmosphère heavy metal de Strange Days. Ce fut aussi pour Keanu Reeves, 3 ans avant Speed, l’occasion de se frotter à l’action. Enfin, il permit à Patrick Swayze de trouver l’un de ses plus grands rôles. Je passe sur le fait que Point Break inspira quelque peu Brice de Nice.

 

En fait, à partir d’un thème ultra rabâché (le flic infiltré), la grande Kathryn met en scène une autre « sous-culture » américaine : les surfers. Vus en Europe comme des frimeurs et des poseurs, cette communauté possède en réalité ses codes, ses lois, sa philosophie même. Et dans cette capitale du sport qu’est la Californie, elle est une entité à part entière. Et cela, le film le rend incroyablement bien.

 

Du coup, l’argument policier passe un peu au second plan, le spectateur devinant très rapidement qui sont les fameux Anciens  Présidents, mais cela n’empêche en aucune manière le jeu de chat et de souris de s’installer entre les deux hommes, d’autant qu’ils marchent rapidement chacun à la frontière de leur morale. Utah est de plus en plus attiré par Bodhi et ne se résout finalement pas à l’arrêter quand il l’aurait pu. Quant à Bodhi, même si sa critique du système est un peu superficielle, il est clair qu’il ne cherche pas la richesse, mais veut juste préserver son mode de vie. Et il est intéressant de voir que lorsque le flic et le surfeur dépasseront leur ligne de conduite, alors leur système de valeur va s’écrouler. Bodhi fera couler le sang quand il décidera d’aller dans le coffre lors de la dernière attaque, Utah provoquera la mort de son partenaire à partir du moment où il n’aura pas voulu arrêter Bodhi.Dès lors, la fin tragique est inéductable, implacable et amenée dès le premier dérapage.

 

Malgré un scénario plutôt linéaire et sans surprise, Point Break parvient à maintenir en haleine, du fait d’une mise en scène ultra-efficace. Les promesses de Near Dark et Blue Steel sont totalement tenues, notamment lors d’une poursuite à pied d’anthologie et qui en remonterait à pas mal de poursuites en voiture. Ici, le sentiment d’urgence et de danger est présent et il faudra une erreur d’Utah pour qu’elle prenne fin.

 

On peut cependant regretter que certaines fausses pistes se désagrègent si rapidement. Le gang des « méchants » surfeurs est tellement caricatural qu’on sait dès les premières images qu’Utah va se fourvoyer sur leur compte. Cela autorise cependant une intervention policière musclée et violente, où les femmes du gang ne restent pas passives, bien au contraire. La brutalité, parfois gratuite, n’avait d’ailleurs pas choqué outre mesure. Il est vrai que les films des années 87-92 ne s’embarrassaient pas de politiquement correct.

 

Autre point « faible », Tyler le personnage féminin n’est pas à la hauteur du premier tiers du film. Alors que l’on espérait une Sarah Connors, elle va trop vite s’effacer pour laisser place à l’affrontement entre Bodhi et Utah.

 

Mais finalement, les moments les plus réussis du film sont ceux où les performances sportives sont exaltées : le surf, le football américain, le parachutisme. Les scènes de chute libre sont absolument ahurissantes (surtout la deuxième) et ont dû donner pas mal de sueurs froides à l’équipe créatrice du film, d’autant que les écrans bleus ne semblent pas avoir été de mises. C’est simple, si on la compare avec celle de L’effaceur, sorti 5 ans plus tard, celles de Point Break tiennent vraiment la dragée haute, et il faudra attendre Iron Man 3 pour avoir de nouveau une scène de chute libre aussi impressionnante. Pour information, les scènes furent tournées en direct au dessus du Lake Powell ! 

 

Étonnement, Point Break n’a pas engendré de séquelle. Pourtant, revoir l’agent Utah aurait été une chose logique pour les studios, surtout quand on voit que n’importe quel film passant la barre des 40 millions se voit gratifier d’une suite. Il faut croire que Cameron et Bigelow ont suffisamment verrouillé leur fin pour éviter cela.

 

Mais il y a eu un prolongement de Point Break dans une oeuvre de Cameron. Ecoutez bien les dialogues : lors d'une scène de surf, Reeves hurle "Je suis le roi du monde" !! Cela ne vous rappelle rien ?

Point Break (****)
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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 10:57

Strange Days

Le pitch : Ancien policier, Néro est un petit trafiquant de squid, des disques qui permettent d’enregistrer et de revivre les sensations d’un autre. Mais un jour, un disque d’une rare brutalité va le mettre devant ses responsabilités.

 

Kathryn Bigelow a été reconnue par ses paires avec Démineurs et a connu un succès mondial avec Zero dark Thirty. Mais avant cette doublette d’exception, il y avait eu Aux frontières de l’aube, Point Break et ….Strange Days !! Un film fleuve, produit et écrit par un James Cameron en état de grâce et dont l’impact fut d’une puissance incroyable. Problème : personne n’alla le voir (ou presque !! Votre serviteur eut la chance de le voir en salle et se rua sur le Laserdisc dès sa sortie).

 

Tout était fait pour que le film soit un triomphe. Ralph Fiennes venait de tourner La liste de Schindler, Cameron avait triomphé avec True Lies et Katryn était à l’apogée de la première phase de sa carrière. Ajoutez à cela un thème puissant et totalement dans l’ère du temps, une mise en scène implacable et un scénario bourré de rebondissement. Bref, le blockbusters calibré pour le succès. Mais rien ne se passa comme prévu.Strange Days s’écrasa dès son premier week-end (3,7 millions seulement) et finit sa carrière à 7,9 ! Il en avait coûté 42 ! La grande Katryn mit 7 ans pour revenir à la mise en scène (la doublette K19 – Le poids de l’eau) et il est clair que cet échec a retardé l’éclatement de son talent sur la scène mondiale.

 

Mais foin de chiffre ! Strange Days n’est pas seulement le meilleur film d’anticipation de ces 20 dernières années ! C’est surtout une leçon de cinéma qui vous prend à la gorge dès sa première scène (un braquage vécu en temps réel). À partir de là, le film vous aspire et ne vous lâche plus. Construit comme une poupée gigogne avec retour dans le passé, scènes hallucinantes en point de vue subjectif (dont une très éprouvante scène de viol) et atterrissage brutal dans le présent, Strange Days ne cherche jamais à faciliter la tâche du spectateur, l’estimant suffisamment intelligent pour remettre toutes les pièces du puzzle dans l’ordre.

 

On suit alors les mésaventures de Néro, on le voit s’enfoncer de plus en plus loin dans l’échec et chercher vainement la lumière au bout d’un tunnel cauchemardesque. Car ce qui commence comme un film de Geek va rapidement se transformer en un thriller implacable et une réflexion incroyablement poussée sur le pouvoir de l’image. Un thème gonflé dans un film de cinéma. Car ici, le squid n’est qu’un prétexte pour parler d’amour perdu, de pouvoir et de manipulation. En faisant de son héros, un looser profiteur et paresseux, Cameron brisait le moule classique qu’il avait pourtant édifié durant des années. Mais en faisant d’une femme (magnifique Angela Basset) le personnage fort du film, il renoue avec la tradition des 2 Terminators, d’Abyss ou d’Aliens. Bref, Cameron reprend ses thèmes favoris, notamment la méfiance envers l’autorité, et les entremêle avec des nouveaux. Mais cette opposition entre un homme faible et une femme forte explique sans doute l’échec du film, sans compter le choix du héros : Ralph Fiennes ne sortira de l’image du salaud ultime qu’avec Le patient anglais, un an plus tard.

 

Côté distribution, Strange Days bénéficie de l’interprétation très ambiguë de Juliette Lewis, à la fois Sainte Nitouche et très sexuée. Très courte vêtue, manipulatrice tout en cachant mal ses sentiments, l’actrice interprète également deux superbes chansons dans le film, parfait mélange entre mélodie tordue et son métallique brutal !! Lewis se donne à fond et est donc l’antithèse d’Angela Basset, cette dernière restant d’une fidélité sans faille à Néro. Michael Wincott joue dans son registre habituel du méchant que l’on aimera détester (même s’il se révèle au final une victime) et parvient sans souci à égaler ses performances de 1492 et The Crow. Il est amusant que les cheveux de l’acteur seront de plus en plus court au fur et à mesure que ses personnages deviennent moins « 100 % Evil » et il finira avec une coupe très courte dans Alien 4. Mais là, il est encore à fond dans le trip heavy, surtout dans cette scène où il joue de la guitare dans son immense loft !

 

Tom Sizemore interprète également un personnage à la moralité douteuse et lui donne une aura parfois vénéneuse.

 

Scénario dantesque, personnages extraordinaires, mise en scène au cordeau… À toutes ces qualités, Kathryn Bigelow ajoute un aspect très heavy metal : bande son travaillée très métal, cheveux longs et tatouages en pagailles, culture underground omniprésente… La réalisatrice prolonge son travail entamé dans Point Break en s’intéressant à ce que la société appelle des « marginaux ». Il est clair qu’elle aime cette frange parallèle et remuante de la musique. Et sa façon de filmer lui rend totalement hommage.

 

Bien sûr, Strange Days n’est pas seulement un film heavy metal ! C’est aussi  un sacré long-métrage d’action, avec des scènes où le talent de sa réalisatrice éclate à l’écran. Le point culminant est, bien entendu, la fiesta de l’an 2000, avec ses milliers de figurants, ses concerts à tous les coins de rue et son émeute qui s’inspire de l’affaire Rodney King. Bigelow et Cameron n’ont pas fait les choses à moitié et la tension, palpable, est le moteur final du film.

 

Strange Days se finit sur un plan magnifique, où Néro se décide enfin à tourner la page et avouer son amour à son « garde du corps ». Le couple s’embrasse alors que la caméra s’envole et que la foule tout entière autour d’eux danse au son de la nouvelle année. Du début à la fin, le film a tenu toutes ses promesses. Dommage que le spectateur n’ait pas eu envie de tenter l’aventure…

 

Strange Days (*****)
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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 10:37

br-avatar-edition-collector-10333255hkrud.jpgSorti en novembre dernier, le monstre de James Cameron méritait bien un écrin à sa mesure, à savoir un triple Blu-Ray dans un fourreau élégant reprenant la thématique bleue du film. 

 

Le premier disque contient le film dans ses trois versions : celle que l'on a vue en salle, celle qui fut projetée sous le titre Edition spéciale durant l'été 2010 et enfin une version longue inédite contenant quelques scènes de plus dont une introduction sur la Terre longue d'environ 5 minutes.

 

La version Edition Spéciale s'axe surtout sur l'histoire de Grace et l'échec de son école pour Na'vis, échec dû à la brutalité des militaires. On comprend mieux les motivations du personnages et l'on se rend compte qu'il est vraiment la prolongation de la Ripley de Aliens !! Une scène de chasse sur Banshees a également été ajoutée, une scène très spectaculaire par ailleurs. La mort de Tsu'tsey y est aussi présente, lors de l'affrontement final, affrontement un peu plus long par ailleurs. Par contre, ceux qui pensaient se rincer l'oeil avec la scène de "sexe" seront déçus, Cameron ne la prolonge que de quelques images. Pas plus mal de toutes façons, Avatar doit rester un film accessible à tous !

 

En règle générale, ces nouvelles versions ne modifient que peu le film. Rien à avoir avec la lecture bien plus radicale d'Abyss. Cameron a fourni en salle ce qu'il avait en tête, et les coupes qu'il a du faire (pour ramener à une durée de 2H30) ne sont pas indispensables.

 

Le deuxième disque contient 45 minutes de scènes supplémentaires (sur lesquelles je reviendrais dans un prochain article) et la première partie des nombreux making of : un premier documentaire sur la conception du film (Making Avatar) et un autre revenant sur les secrets de la productions (les essais, la progression des effets visuels...).

 

Enfin, le 3e disque contient un deuxième reportage sur la construction des images, couches après couches, toutes les featurettes, les bandes annonces, le scénario, une encyclopédie de la faune d'Avatar et des galeries d'images.

 

Bref, un panorama extrêmement complet qui permet , paradoxalement, de conserver la magie du film. Par contre, il est curieux de ne pas voir un commentaire audio de Cameron, exercice qu'il avait brillamment réussi sur Titanic ou Terminator !!

 

Le plus important pour moi, dans un film édité en vidéo, est sa qualité. Un film bardé de bonus mais dans une édition de qualité médiocre n'a aucun intérêt !! Ici, rien de tel, l'image est à couper le souffle, le son est exceptionnel ! Un Blu-ray  de démo supervisé par maître Cameron lui même ! Une façon de revivre chez soi l'expérience du film en salle, la 3D en moins. Mais gageons que ceci sera réparé dans les années qui viennent !!

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 13:31

En août, la version longue d'Avatar sera de retour au cinéma !! Petit aperçu via ce trailer !! (Merci à DVDVision pour avoir dégotté cette perle)

 

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 23:22

Ce sera sans doute ce week end qu'Avatar, le monstre de James Cameron atteindra les 750 millions de dollars aux USA ! Pour le moment, le film en est à 748 133 299  dollars depuis 147 jours.

Dans le monde entier, son cumul est de 2,718 milliards de dollars !! 158 millions en France !!

Et quand on sait que les chiffres de vente du DVD et du Blu-Ray ont également battu tous les records, il est clair que Cameron est à l'abri du besoin pour plusieurs vies !!

Seule mauvaise nouvelle : Avatar 2 ne sera pas prêt avant 3 ans au plus tôt !!

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 18:39

Les impatients vont pouvoir se ruer sur le DVD et le Blu-Ray d'Avatar. Précisons que ce sera la version sortie en salle depuis décembre dernier. Pour la version longue, il faudra attendre la fin de l'année. Pour les bonus, idem !! Le disque que vous pouvez acheter ne contient que le film ! Cela dit, c'est déjà pas mal. On rappellera que pour Titanic, il a fallu attendre la mi novembre 98 pour avoir le Laserdisc Pal !!

Concernant Avatar 2, Cameron a donné quelques détails. Voici la dépêche publié sur le site Toutlecine.com

 

Les prochaines aventures de Jake, Neytiri et leurs amis devraient se dérouler en grande partie sous l'eau, comme il l'a expliqué

: «Je vais me concentrer sur l'océan, qui sera très riche et inventif [...] Je ne dis pas que l'on ne reverra pas ce que l'on a déjà vu ; on verra bien plus. »

 

Selon le réalisateur, cette suite devrait prendre moins de temps à tourner, et coûter moins cher.


« Le défi du prochain Avatar est de faire ce que l'on a déjà fait mais avec deux fois moins de temps et d'argent. C'est un objectif impossible, on ne le fera pas, mais si on peut réduire le budget et le temps de 25 %, on aura vraiment réussi quelque chose», a-t-il confié.

 

Le cinéaste a également évoqué un troisième film, qui étendrait encore plus l'univers de Pandora, en explorant notamment les planètes voisines. Les Na'vis ne sont pas prêts de quitter les salles obscures.

 

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Présentation

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La côte

***** Chef d'oeuvre !!

**** Très bon, allez y vite !!

*** 1/2 * Entre le bon et très bon, quoi...

*** Un bon film

** Moyen, attendez la vidéo

* Comment ai-je pu aller voir ça ??

L'affiche du moment