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9 avril 2020 4 09 /04 /avril /2020 15:32
Asimov au cinéma

Confinement oblige,  je me suis mis à relire mes vieux bouquins de SF (car j'ai lu tout ce que j'avais en cours, que les librairies et médiathèques sont fermées et que la Poste ne passant qu'une ou deux fois dans la semaine, commander sur le net ne m'emballe pas plus que cela).

 

Bref, je me suis relu quelques romans d'Isaac Asimov, notamment Face aux feux du soleil, qui décrit une société où 20 000 êtres humains vivent éparpillés sur une planète, ne se rencontrent jamais, sauf en visio-conférence, sont servis par une armée de machines et se méfient comme de la peste des microbes que pourraient leur apporter les étrangers à leur planète. Dans ce monde qui ressemble à la situation que l'on vit actuellement (en poussant à fond les curseurs bien sûr) , un meurtre a été commis, chose impensable vu qu'aucune personne ne supporte la présence d'une autre. 

 

J'ai également lu les différentes nouvelles sur les robots, à savoir Robots et Un défilé de robots. Dans ces livres, Asimov met en place ses fameuses lois sur la robotique dont la première dit "Un robot ne peut pas faire de mal à un être humain". Ecrites dans les années 40 et 50, les nouvelles sur les robots donnent également à réfléchir sur notre condition actuelle, sur notre facilité à confier aveuglement nos vies à la technologie.

 

Du coup, je me suis demandé si Asimov avait souvent été adapté au cinéma car son oeuvre est immense (des dizaines de romans, des cycles comme Fondation s'étendant sur des milliers de pages...) et la réponse est non. Quelques films sont sortis de son oeuvre , mais seuls d'eux d'entre eux ont connu une carrière internationale. Il s'agit de   I Robot de Alex Proyas et L'homme bicentenaire de Chris Colombus.

 

I, Robot est un excellent film d'action avec Will Smith , parfait en détective robotphobe (même s'il a un bras électronique) , mais son rapport avec Asimov est assez lointain. On y cite les 3 lois, l'héroïne s'appelle Susan Calvin (mais elle est bien plus jeune que celle des nouvelles qui raconte ses souvenirs du haut de ses 75 ans) et un robot y est accusé de meurtre, comme dans Face aux feux du soleil. Pour le reste, c'est une trame classique , visiblement remontée quelque peu par le studio tant les idées subversives de Proyas (il a tout de même offert au 7eme art The Crow et Dark City) sont peu présentes. Si la technique est là (les scènes d'action sont d'une lisibilité sans faille), I Robot est plus un show à la gloire de Will Smith qu'une réflexion poussée sur la condition des êtres mécaniques comme le sont les romans d'Asimov.

 

Cela étant dit, le néophyte ne remarquera pas du tout ces aspects et appréciera le film comme un très bon film d'action situé dans le futur, magnifié par les décors de notre compatriote Patrick Tatopoulos. Le design des robots est très réussis et l'animation 3D suffisamment bien fichue pour faire croire à cette société où le mécanique vit à côté de l'home. A noter la participation d'un Shia Labeouf tout jeunot  qui n'avait pas encore pris la mauvaise habitude de cracher sur les films auxquels il participe (après en avoir assuré la promo).

 

Bref, niveau fidélité, il vaut mieux chercher du côté de L'homme bicentenaire, un film rare (il existe une version DVD, épuisée depuis des années) et décrié mais qui, pourtant est une vraie lecture du matériel littéraire d'origine.

 

Dans L'homme bicentenaire, Robin Williams, parfait, incarne un robot qui petit à petit va acquérir des caractéristiques humaines et mourir au bout de 200 ans, en ayant réussi à obtenir le qualitatif d'homme, de s'être marié et de vieillir.

 

A la différence d'I, Robot, le film de Chris Colombus ne se sert pas de son concept pour délivrer un film d'action mais se pose comme une véritable réflexion sur de qu'est un homme. Au départ, esclave , il va se distinguer des congénères par son empathie , notamment à l'égard de la famille de son maître Martin (interprété par Sam Neil) et petit à petit obtenir sa liberté. A noter que dans la nouvelle originelle donnera lieu à une nouvelle interprétation co-écrite avec  Robert Silverberg en 1993.

 

Évidemment, les fans d'action pure et dure passeront ici leur chemin. Le film est d'un rythme lent, assez contemplatif mais, je le répète, fidèle à l'écrit d'Asimov dont le style passait surtout par les dialogues et non les descriptions. Visuellement, le film est cependant plus riche que le livre et les maquillages de Robin Williams qui vont évoluer tout au long du film permirent à Greg Cannon d'être nommé à l'Oscar.

 

On le voit, l'un des maitres de la SF littéraire a été peu adaptée. On a longtemps parlé d'une adaptation de Fondation, son autre série fleuve (7 romans qui font d'ailleurs lien avec le cycle des Robots) mais il évident que seule la télévision pourrait rendre justice à cet énorme morceau d'histoire. Un moment pressenti par Roland Emmerich , les droits sont actuellement dans le giron d'Apple. La société informatique a confié il y a 2 ans l'écriture d'une série télévisée à David Goyer, mais pour le moment, on parle toujours de projet.

 

L'explication à cette absence de cinéma d'Asimov est simple et je l'ai déjà dit. Ses histoires sont basées sur les dialogues et les joutes verbales, pas sur l'action. Il faut donc un énorme travail d'adaptation pour rendre "accessible" commercialement une histoire d'Asimov. C'est ce qu'a fait Proyas. Mais quand Colombus a tenté la fidélité avec L'homme bicentenaire, le public n'a pas suivi.

 

Il est donc à craindre que le lecteur d'Asimov continue à se faire ses propres films en lisant les romans. Ce qui est bien dommage vu la richesse de son univers.

Asimov au cinéma
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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 06:59

Après l’énorme pavé que fut L’ordre du Phénix, JK Rowling revint à un format moins important pour Le prince de sang-mêlé . L’adaptation de ce livre fut donc plus aisée et les coupes moins franches. Il résulte cependant quelques  différences notables, mais qui ne modifie en rien le récit.

 

Les coupes les plus importantes concernent la genèse de Voldemort, fil rouge du roman. Seuls deux flashbacks ont finalement survécu au cinéma : celui où Dumbledore rencontre Tom Jedusor pour la première fois et celui où le professeur Slughorn explique ce qu’est un horcruxe. Exit donc tous les souvenirs sur le père et la mère de Jedusor, ainsi que la façon dont il fera accuser son oncle du meurtre de plusieurs moldus (dont son propre père). Exit aussi le souvenir où la professeur de divination explique sa prophétie à Dumbledore et qui renforce Harry dans l’idée que Rogue est un traître.

 

Curieusement, certaines scènes ont été modifiées par rapport au livre, surtout celle concernant la romance naissante entre Ginny et Harry. Dans le livre, c’est Harry qui embrasse Ginny à la fin du match de Quidditch gagné. Dans le film, c’est Ron qui se fait embrasser par Lavanda.

 

De même, dans le roman, Harry va seul cacher le livre de potion dans  la salle à demande. Dans le roman, c’est Ginny qui l’emmène et c’est à ce moment là qu’elle l’embrasse. C’est donc elle qui prend l’initiative. Autre scène rajoutée, mais dans la logique de la précédente, l’attaque de la maison des Weasley par Béatrix Lestrange. Là aussi, Harry et Ginny se retrouvent en première ligne face à la mangemort. 

 

Pour le reste, le scénario suit quasiment le roman à la lettre . Manque juste le premier chapitre quand le nouveau ministre de la magie apprend le retour de Voldemort au Premier Ministre britannique. La fin de l’histoire est également quelque peu raccourcie. La bataille entre les Mangemorts et les amis de Harry est à peine évoquée, tandis que la conversation entre Dumbledore et Malefoy est bien plus courte. Enfin, le fait que le trio ne va plus dans la classe de soins aux créatures magiques tenue par Hagrid est absent du roman.

 

Une curiosité encore : dans le film, c’est Luna qui délivrera Harry du sortilège d’immobilisation lancé par Malefoy dans le train. Dans le roman, c’est Tonks, la fiancée de Lupin qui s’en charge. Tonks a d’ailleurs un rôle plus important dans le livre.

 

Globalement, ce 6e film est relativement fidèle au livre. La mise en scène de David Yates est à l’image de celle qu’il avait signé pour le 5e film. Mais la photographie est plus sombre. Elle fut d’ailleurs assurée par un français, Bruno Delbonnel (qui avait travaillé pour JP Jeunet et Le fabuleux destin d’Amélie Poulain) et fut nominée aux Oscars. Le cliffhanger final est bien respecté et prépare donc les deux derniers films, la Warner ayant pris la louable décision de scinder le dernier et très imposant roman en deux parties.

 

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 09:40

 

Harry Potter et l’Ordre du Phénix est le plus gros volume de la saga : plus de 1000 pages dans l’édition poche ! Le film est le court des 8 ! On pourrait se dire « Cherchez l’erreur », mais en fait, les scénaristes vont continuer le travail entamé sur le 4e film, à savoir, ne garder que l’essentiel et chasser quasiment toutes les intrigues secondaires. Ainsi des chapitres entiers disparaissent, des péripéties multiples sont réduits à une seule et des personnages secondaires sont écartés sans autre forme de procèes.

 

En premier lieu, toutes les parties autour du quiditch où Ron est désastreux durant les ¾ du roman et dont Harry  a été exclu par Ombrage passent à la trappe. (cet aspect ayant été traité dans les films 1&2, il n’était donc plus nécessaire de s’y attarder), Exit aussi les visites à l’hôpital des sorciers de St Mangouste où Harry rencontre les parents de Neville.

La romance avec Cho est également très très raccourcie (une rencontre, un bisou et c’est tout) et sa conclusion abrupte est différente de celle du livre. Dans le roman, après avoir atteint un pic à Noël (une belle scène du film cependant), elle va s’étioler petit à petit.

 

La description des épreuves des Buses n’est pas plus dans le film. Elle occupait un chapitre entier, avec notamment, un passage où Harry faisait la démonstration de son habilité à lancer un patronus.

 

Notons aussi la disparition d’une scène où Harry évoque la possibilité que Sirius puisse revenir d’entre les morts lors d’une discussion avec Nick Quasi sans tête ou les toutes dernières scènes lorsque les membres de l’ordre préviennent la famille adoptive d’Harry qu’ils ne supporteront plus qu’elle le persécute.

 

Il y a aussi des petits changements : ainsi, c’est Dobby qui donne à Harry la solution de la salle sur demande (et non Neville qui la trouve) ou Hagrid qui explique ce que sont les Sombrals (et non Luna). Le « licenciement » de Dumbledore est légèrement différent.

 

En fait, énormément de péripéties font l’objet d’une scène unique : par exemple, une seule scène pour résumer les multiples dialogues entre Harry et Sirius (le passage où Harry se rend au QG de l’ordre pour parler à Sirius après qu’il ait vu dans la pensine comment son père humiliait Rogue a disparu).  La création de l’Armée de Dumbledore a droit à 3 passages dans le livre contre un seul ici. Ou enfin, le renvoi de Sybille Trewlaney (la professeur de divination), prolongé dans le livre par le centaure Firenze et par toute une partie qui explique l’hostilité des autres centaures à l’égard des humains.

 

L’arrivée des jeunes sorciers au Ministère est également plus courte : dans le roman, ils errent durant tout un chapitre avant de trouver la bonne porte, traversant toute une série de salles étranges, qui seront également des lieus lors de la bataille contre les Mangemorts.

 

Le roman marquait une rupture dans la saga et entrait franchement dans un univers bien plus noir, correspondant au retour de Voldemort. La magie de la découverte s’est envolée et tous les personnages sont confrontés à leurs démons. Il fallait donc un cinéaste tout neuf et c’est David Yates qui va emporter le gros lot. En 2007, on ne le sait pas encore, mais c’est lui qui achèvera la saga. Et force est de reconnaître que son style, très pur et très classique, va s’accorder à merveille avec les 3 derniers romans. On lui reprochera juste une utilisation un peu trop systématique d’éclairages très sombres, mais il va non seulement revitaliser la saga (à partir du 5e épisode, les recettes iront croissantes) et surtout préserver l’essence des romans tout en faisant évoluer les personnages. Il est vrai que son matériel littéraire de base était déjà exceptionnel !!

 

Comme je l’ai écrit plus haut, le film va donc à l’essentiel et se permet quelques écarts. Luna fait dorénavant partie de Gryffondor, alors que dans le roman, elle est à Serdaigle. De même, le caractère brutal de Harry est considérablement adouci. Dans le livre, il est tout le temps en colère et détruit le bureau de Dumbledore après la mort de Sirius. Dans le film, cette colère est bien moins importante, les scénaristes ayant sans doute eu envie de ne pas montrer un personnage trop torturé. Ce qui passe dans des pages ne le fait pas forcément au cinéma. Et puis, il est clair que la Warner ne voulait pas montrer un personnage trop négatif, trop noir sachant que les 2 derniers livres obligeront de toutes façons à plonger dans les ténèbres le spectateur, mieux valait y aller en douceur.

 

Cependant, cette volonté de trancher dans certaines péripéties n’est pas sans risque. Ainsi, certains personnages secondaires, comme Mondigus n’apparaissent pas. Or, ils sont d’une importance vitale pour la suite des évènements et obligeront donc les scénaristes à les inclure par la suite, ce qui pourrait perdre le néophyte qui n’a pas lu les romans. Il serait d’ailleurs intéressant de recueillir l’avis de quelqu’un qui ne connaît la saga que par les films. En aura-t-il saisi tous les tenants et aboutissants ?

 

D’autres changements sont assez étonnants, car il modifie quelque peu la teneur du roman. Ainsi, dans le film, c’est Cho qui trahit l’Armée de Dumbledore alors que dans le livre, c’est une amie de Cho. Certes, le scénario dédouane quelque peu Cho quand Rogue dit à Ombrage que les dernières gouttes de Véritaserum ont été utilisées sur la jeune fille. Cette modification a sans doute été faite pour mettre un terme à la romance entre elle et Harry de manière simple.

 

Mais dans l’état, on peut dire que le scénariste a réussi à tirer l’essentiel du roman. De toutes façons, les coupes ne portent pas trop préjudice à l’histoire en général et il faut désormais aborder les films comme une extension des livres, non plus comme des adaptations fidèles. Le 6e épisode ira encore plus loin dans cet aspect avant que la mise en chantier de deux films pour l’ultime chapitre permettra de retrouver une narration plus fidèle.

 

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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 09:40

 

Harry Potter et l’Ordre du Phénix est le plus gros volume de la saga : plus de 1000 pages dans l’édition poche ! Le film est le court des 8 ! On pourrait se dire « Cherchez l’erreur », mais en fait, les scénaristes vont continuer le travail entamé sur le 4e film, à savoir, ne garder que l’essentiel et chasser quasiment toutes les intrigues secondaires. Ainsi des chapitres entiers disparaissent, des péripéties multiples sont réduits à une seule et des personnages secondaires sont écartés sans autre forme de procèes.

 

En premier lieu, toutes les parties autour du quiditch où Ron est désastreux durant les ¾ du roman et dont Harry  a été exclu par Ombrage passent à la trappe. (cet aspect ayant été traité dans les films 1&2, il n’était donc plus nécessaire de s’y attarder), Exit aussi les visites à l’hôpital des sorciers de St Mangouste où Harry rencontre les parents de Neville.

La romance avec Cho est également très très raccourcie (une rencontre, un bisou et c’est tout) et sa conclusion abrupte est différente de celle du livre. Dans le roman, après avoir atteint un pic à Noël (une belle scène du film cependant), elle va s’étioler petit à petit.

 

La description des épreuves des Buses n’est pas plus dans le film. Elle occupait un chapitre entier, avec notamment, un passage où Harry faisait la démonstration de son habilité à lancer un patronus.

 

Notons aussi la disparition d’une scène où Harry évoque la possibilité que Sirius puisse revenir d’entre les morts lors d’une discussion avec Nick Quasi sans tête ou les toutes dernières scènes lorsque les membres de l’ordre préviennent la famille adoptive d’Harry qu’ils ne supporteront plus qu’elle le persécute.

 

Il y a aussi des petits changements : ainsi, c’est Dobby qui donne à Harry la solution de la salle sur demande (et non Neville qui la trouve) ou Hagrid qui explique ce que sont les Sombrals (et non Luna). Le « licenciement » de Dumbledore est légèrement différent.

 

En fait, énormément de péripéties font l’objet d’une scène unique : par exemple, une seule scène pour résumer les multiples dialogues entre Harry et Sirius (le passage où Harry se rend au QG de l’ordre pour parler à Sirius après qu’il ait vu dans la pensine comment son père humiliait Rogue a disparu).  La création de l’Armée de Dumbledore a droit à 3 passages dans le livre contre un seul ici. Ou enfin, le renvoi de Sybille Trewlaney (la professeur de divination), prolongé dans le livre par le centaure Firenze et par toute une partie qui explique l’hostilité des autres centaures à l’égard des humains.

 

L’arrivée des jeunes sorciers au Ministère est également plus courte : dans le roman, ils errent durant tout un chapitre avant de trouver la bonne porte, traversant toute une série de salles étranges, qui seront également des lieus lors de la bataille contre les Mangemorts.

 

Le roman marquait une rupture dans la saga et entrait franchement dans un univers bien plus noir, correspondant au retour de Voldemort. La magie de la découverte s’est envolée et tous les personnages sont confrontés à leurs démons. Il fallait donc un cinéaste tout neuf et c’est David Yates qui va emporter le gros lot. En 2007, on ne le sait pas encore, mais c’est lui qui achèvera la saga. Et force est de reconnaître que son style, très pur et très classique, va s’accorder à merveille avec les 3 derniers romans. On lui reprochera juste une utilisation un peu trop systématique d’éclairages très sombres, mais il va non seulement revitaliser la saga (à partir du 5e épisode, les recettes iront croissantes) et surtout préserver l’essence des romans tout en faisant évoluer les personnages. Il est vrai que son matériel littéraire de base était déjà exceptionnel !!

 

Comme je l’ai écrit plus haut, le film va donc à l’essentiel et se permet quelques écarts. Luna fait dorénavant partie de Gryffondor, alors que dans le roman, elle est à Serdaigle. De même, le caractère brutal de Harry est considérablement adouci. Dans le livre, il est tout le temps en colère et détruit le bureau de Dumbledore après la mort de Sirius. Dans le film, cette colère est bien moins importante, les scénaristes ayant sans doute eu envie de ne pas montrer un personnage trop torturé. Ce qui passe dans des pages ne le fait pas forcément au cinéma. Et puis, il est clair que la Warner ne voulait pas montrer un personnage trop négatif, trop noir sachant que les 2 derniers livres obligeront de toutes façons à plonger dans les ténèbres le spectateur, mieux valait y aller en douceur.

 

Cependant, cette volonté de trancher dans certaines péripéties n’est pas sans risque. Ainsi, certains personnages secondaires, comme Mondigus n’apparaissent pas. Or, ils sont d’une importance vitale pour la suite des évènements et obligeront donc les scénaristes à les inclure par la suite, ce qui pourrait perdre le néophyte qui n’a pas lu les romans. Il serait d’ailleurs intéressant de recueillir l’avis de quelqu’un qui ne connaît la saga que par les films. En aura-t-il saisi tous les tenants et aboutissants ?

 

D’autres changements sont assez étonnants, car il modifie quelque peu la teneur du roman. Ainsi, dans le film, c’est Cho qui trahit l’Armée de Dumbledore alors que dans le livre, c’est une amie de Cho. Certes, le scénario dédouane quelque peu Cho quand Rogue dit à Ombrage que les dernières gouttes de Véritaserum ont été utilisées sur la jeune fille. Cette modification a sans doute été faite pour mettre un terme à la romance entre elle et Harry de manière simple.

 

Mais dans l’état, on peut dire que le scénariste a réussi à tirer l’essentiel du roman. De toutes façons, les coupes ne portent pas trop préjudice à l’histoire en général et il faut désormais aborder les films comme une extension des livres, non plus comme des adaptations fidèles. Le 6e épisode ira encore plus loin dans cet aspect avant que la mise en chantier de deux films pour l’ultime chapitre permettra de retrouver une narration plus fidèle.

 

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 08:35

Après les performances contrastées de Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban, la Warner avait donc décidé de revenir au matériel de base et surtout au ton des deux premiers films. Fini l'exercice un peu snob qui consistait à vouloir ré-inventer la franchise en lui donnant parfois un ton parodique !!

 

En engageant Mike Newel, le studio faisait le choix d'un réalisateur sérieux, mais totalement étranger au monde des effets visuels. Ce choix étonna et inquiéta, mais les connaisseurs du livre savaient que ce 4e opus était un étonnant exercice d'équilibriste entre l'aventure inhérente à la saga et la montée en puissance des sentiments adolescents et complexes des personnages.

 

Il fallait donc un réalisateur plus axé sur la psychologie des protagonistes qu'un technicien. Car le roman met bien plus l'accent sur l'évolution des rapports entre le trio Hermione-Harry-Ron, sur la jalousie de ce dernier, sur les premiers émois d'Harry et sur la valse d'hésitation d'Hermione pour ses deux amis.

 

De ce fait, les épreuves passent un peu au second plan et le scénario ne le met pas en valeur, même si ces scènes sont les plus spectaculaires. Mais il est clair qu'il a été bien plus compliqué de mettre en image le moment où Hermione descend l'escalier au bras de Victor Krum ou celui où Harry demande à Cho de venir au bal avec lui.

 

Par rapport au livre, le travail d'adaptation a été bien plus important que pour les 3 premiers films. Car Harry et la coupe de feu est le premier de la série a devenir très important en terme de pages. Il faut donc couper toutes les intrigues secondaires. Exit donc le combat de Hermione pour libérer les elfes (et tous les passages avec Dobby) et exit aussi sa recherche de ce qu'est vraiment Rita Skeeter (une animagus). Du coup, Hermione est la grande sacrifiée de ce film, son rôle étant nettement moins important. 

 

Ce retrait de Dobby oblige aussi à modifier le passage où Harry obtient la branchiflore puisque c'est l'elfe qui lui offre dans le livre. La suppression de la recherche d'Hermione sur Skeeter enlève également tout ce qui tourne entre Hagrid et la directrice de Beauxbâtons.

 

Enfin, le départ du roman est singulièrement raccourci. Exit la quasi-totalité des scènes au Terrier, les conséquences de l'apparition de la marque des ténèbres, les hésitations du ministère et surtout les rapports ambigües entre Rogue, Karkarof et Voldemort. 

 

Mais le script a su garder l'essentiel du roman, à savoir le climax qui amène le retour de Voldemort. Et il y a suffisament de moment de bravoure pour que le film soit spectaculaire, visuellement énorme (le stade de la coupe du monde, le combat avec le dragon, le lac noir ou le labyrinthe). On regrettera juste une photographie un peu sombre dans le dernier tiers du film.

 

Plus important encore, la rupture de ton des romans est très présente dans ce film, chose que n'avait pas réussi le 3e. On passe vraiment de l'enfance à une adolescence plus torturée, plus cruelle.

 

Et le 5e film ira encore plus loin dans cette voie.

 

Mais ceci est une autre histoire...

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 09:46

HP3.jpg

Continuons la comparaison entamée l'an dernier avec la première rupture de la série au cinéma.

 

Si moins de 12 mois avaient séparé les deux premiers films de la série, il s’écoule plus d’un an et demi avant ce troisième épisode.De plus, Chris Colombus ayant déclaré forfait, l’engagement d’un nouveau réalisateur, Alfonso Cuaron, est l’occasion d’une rupture de ton bien plus perceptible encore que dans les livres.

 

Le troisième roman est sans doute le moins populaire de la série. Sa structure un peu complexe à base de voyage dans le temps a sans doute rebuté les lecteurs habitués à la forme plus linéaire des deux premiers. Pourtant, c’est ce côté un peu étrange qui fait justement le charme de cet épisode. De plus, certains personnages comme Queue-de-ver ou, bien entendu, Sirius, indispensables pour la suite de l’histoire, prennent vie ici. L’histoire s’emballe et il est clair que JK Rowlings a voulu donner une orientation plus adulte et plus sombre et mettre les jalons qui conduiront à l’apothéose finale des reliques de la mort. Le monde des sorciers devient moins féerique, plus terre-à-terre, plus malsain même et, ceux qui ont lu Une place à prendre l’auront compris, Rowlings entend viser un public bien plus large que celui des enfants.

 

Si le roman fut l’un des moins populaires à sa sortie, le film sera carrément le moins vu de la série. À peine 250 millions de dollars aux USA, un peu plus de 500 dans le monde. On est loin des chiffres des deux premiers. Pourquoi ? La faute à un script qui d’une part minimise certains aspects majeurs du roman notamment le monstrueux emploi du temps d’Hermione et qui d’autre part verse carrément dans la parodie. Ainsi, la scène introductive où la tante par alliance d’Harry se voit affecter d’un sortilège qui la transforme en ballon est filmée comme dans un banal film comique. Et que dire de ce plan final qui voit Potter sur son balai avec un sourire d’une niaiserie absolue ? À côté de cela, le script en rajoute dans la complexité du voyage dans le temps final, compilant des scènes qui montrent ce que le lecteur avait compris en quelques lignes : oui, Harry et Hermione sont à deux endroits en même temps.

 

La mise en scène se veut moins classique que celle de Colombus. C’est le cas, mais certains passages sont plutôt d’un ridicule achevé : la partie du Magicobus est peut-être techniquement parfaite, mais en aucun cas, elle ne procure la sensation d’angoisse du roman. Même certains partis pris esthétiques laissent dubitatifs : les jeunes héros ne sont quasiment jamais en habit de sorciers à Poudlard et tout ce qui a trait à l’école est expédié en quelques images. L’essence même du roman se perd dans le film, trop de passages disparaissent ou sont tronqués. Bref, ce troisième film déçoit quelque peu.

 

Cependant, même si l’on peut éprouver quelques regrets en le voyant, on ne peut pas dire que la franchise est été mise en danger. Les détraqueurs sont d’un rendu terrifiant, toutes les scènes avec le professeur Lupin sont réussies et l’apparition du patronus d’Harry Potter demeure le sommet du film. On ne pourra en dire autant par contre du loup garou franchement miteux, sans doute le pire effet visuel de la série. D’ailleurs les concepteurs des effets de la saga le reconnaissent : faute de temps, ils se sont plantés sur cet aspect. Heureusement, cela ne tire pas trop à conséquence.

 

Conscient d’un début de rejet de la franchise cinéma, rejet quelque peu amplifié par la sortie en 2003 du roman le plus imposant de la série, L’ordre du Phénix, la Warner va rectifier le tir avec les suites des adaptations. Exit l’humour décalé et cette volonté de prendre trop de distance avec le roman et retour à des adaptations certes imparfaites (il est clair que dès la coupe de feu, il fallait deux films à chaque fois !) mais qui respectent l’histoire. Ici, le réalisateur ne s’est pas mis au service du livre, mais a voulu au contraire en profiter. C’est bien dommage car il démontrera avec Les fils de l’homme qu’il est capable de faire bien mieux. En fait, l’erreur de départ vient bel et bien de la Warner. En voulant à tout prix un « auteur » et non un « faiseur », elle a pris le risque que ce dernier s’approprie l’histoire et la modèle selon son désir ou son univers.

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 18:21

C'est LA rumeur du jour. Daniel Craig ne participerait pas à la 2e partie de Millénium (La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette) car il demanderait un salaire trop important de ...24 millions de dollars. Quand on sait que le budget du premier opus était de 90 millions, il est clair qu'un tel salaire exploserait le prix du 2e film. Alors, Sony réfléchit à faire la séquelle sans lui, quitte à ré-aménager le script.

 

Cette option est d'autant plus logique car Mikael Blomkvist apparaît moins dans le 2e roman (de loin le meilleur des 3) et que la vedette en est clairement Lisbeth Salander. Les deux personnages n'ont aucune scène en commun, sauf à la toute fin du roman quand, inversant les rôles du premier tome, Blomkvist vient sauver Salander. Donc surpayer Craig pour un temps de présence à l'écran moins important que dans le premier film serait sans doute dur à avaler pour Sony.

 

Ce que l'on sait, c'est que Finsher est toujours d'accord pour réaliser le 2e volet, mais que le 3e reste en suspens. Il est vrai que le 3e roman (La reine dans le palais des courants d'air) est très verbieux, truffé de personnages inutiles et dérive vers le totalement irréaliste. Quand au suspens ou à l'aspect policier du premier, ils sont totalement absent. C'est d'ailleurs peut-être un bien que l'auteur ait disparu avant de continuer, car on était clairement sur une pente descendante. Pour tout avouer, j'ai eu un mal fou à terminer ce livre tant il m'a ennuyé dans sa partie centrale. Je me suis même arrêté pendant plusieurs semaines de le lire (pour dévorer Une place à prendre de JK Rowlings) avant de me dire que j'aimerais quand même bien connaître la fin de l'histoire.

 

Affaire à suivre donc.

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27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 14:55

9782756020037.jpgJ'avais émis quelques doutes en apprenant que Bilbo le Hobbit serait adapté en 3 films, craignant que Peter Jackson ne tire trop à la ligne. La vision d'Un voyage inattendu m'a rassuré en partie car les éléments "inédits" (comme l'évocation du magicien brun) sont très bien intégrés au film.

J'ai donc profité de cette semaine pour revenir à la source, à savoir la lecture du roman. Je me suis aussi replongé dans la superbe bande dessinée parue dans les années 90 et rééditée il y a deux ans chez Delcourt. Et finalement, n'ayant pas relu le livre depuis plus de 20 ans (alors que je relis Le seigneur des Anneaux quasiment tous les deux ans), je me suis aperçu que les péripéties décrites dans le livre, parfois de manière très elliptiques, donneraient naissance à de fabuleuses scènes. 

Attention la suite de cet article contient des spoilers ! Si vous n'avez pas lu le livre, où s'il est loin dans votre mémoire et que vous souhaitez garder la surprise intacte, passez votre chemin.

Le premier film s'arrête à peu près à la moitié du roman. Mais que de chemin avant d'atteindre la caverne de Smaug ! La compagnie devra traverser la forêt maudite de Grand'peur, affronter une horde d'araignées géantes (quand on sait que Jackson est archnophobe, attendons nous à une vision encore plus épouvantable que la monstrueuse Arachne), rencontrer Beorn , un homme capable se changer en loup, échapper aux elfes de la forêt pour enfin atteindre Bourg du Lac. 

Et dire que Bilbo n'a pas encore découvert le seul point faible de Smaug. Là aussi, la destruction de la ville de Bourg du Lac par le dragon devrait être grandiose, d'autant que la mort du dragon ne clôt pas le roman puisque humains, elfes et nains devront encore affronter une horde de gobelins revanchards !! 

Jackson a promis que certaines ellipses du roman seraient résolues, notamment celle où Gandalf abandonne la compagnie (peu avant l'entrée dans la forêt) pour ne revenir qu'à la toute fin du roman.

Bref, on peut donc légitimement espérer désormais que les deux autres films ne seront pas du remplissage, d'autant que la bataille psychologique que devra livrer Bilbo contre les nains afin d'éviter un bain de sang inutile pourrait bien avoir la même intensité que celle où Gollum affronte son reflet.

 

Au passage, certains "critiques" se sont gaussés de Jackson quand il fait intervenir les aigles pour sauver la compagnie des wargs, à la toute fin du film. Si ces "critiques" savaient lire, elles sauraient que cette péripétie est dans le roman ! Comme quoi, il faut toujours revenir à la source avant de dire une ânerie !!

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 17:37

hungerLe pitch : dans un futur indéterminé, l'Amérique est soumise à la dictature du Capitole qui a divisé les survivants d'une guerre en 12 districts. Tous les ans, chaque district doit fournir deux jeunes gens qui vont devoir s'affronter dans un combat à mort appelé Hunger Games. Ces jeux servent à la fois de cohésion sociale et d'outil d'oppression. Mais pour ces 74e jeux, rien ne va se passer comme prévu.

 

L'annonce de l'adaptation du roman de Suzanne Collins avait fait grand bruit. Comment rendre la brutalité rampante d'un livre où des jeunes gens se battaient à mort sous les yeux de caméras voyeuristes dans un univers fort différents du nôtre sans tomber dans le cynisme, la violence gratuite ou tout simplement le ridicule.

Disons le tout de suite, Gary Ross (Pleasantville, Big, Pur Sang) évite tous ces écueils, même si son film met sacrément mal à l'aise. Car en faisant le pari d'une adaptation sans filtre déformant, en jouant sur la fidélité au récit et en enlevant l'aide de la voix off (les romans sont racontés à la 1er personne par Katniss, l'héroïne), le réalisateur se tire plusieurs balles dans le pied et prenait l'énorme risque de traumatiser son public ou de sombrer dans l'horreur.

 

Le roman est d'ailleurs une sorte de petit miracle car il permet de voir à travers les yeux de son personnage principal comment une dictature impose sa loi via la télévision et comment la volonté d'une jeune femme va la faire vaciller. Le premier roman met en place cet univers atemporel, ses codes, ses lois, ses injustices. Les deux autres empruntent une direction plus révolutionnaire et le 3e est carrément un retournement de situation assez incroyable. La trilogie Hunger Games n'a rien à voir avec les nombreux romans pour ados post Harry Potter ou Twilight qui ont envahi les librairies ces derniers temps. C'est bien plus profond, plus dérangeant, plus réfléchi et même si la romance n'y est pas absence, y compris le triangle amoureux classique, c'est bien la violence et un sentiment d'injustice et de colère qui domine.

 

Gary Ross a donc filmé au premier degré. A une première partie assez classique qui décrit l'arrivée de Katniss au capitole succède une deuxième partie brut de décoffrage décrivant les jeux. Pas de violence asseptisée ou de glorification hollywoodienne. Ici, la mort fait mal, les personnages tombent à terre sans avoir même pas eu le droit de se défendre (la scène du début des jeux est un modèle du genre) et la brutalité affichée de certains participants n'est pas voilée. Et si un tâcheron aurait édulcoré les actions de Katniss, Gary Ross montre bien comment elle va, elle aussi, devenir une meurtrière, même si son humanité l'empêchera de sombrer dans la violence aveugle. 

 

Il y a bien entendu quelques différences avec le roman. La vie de Katniss dans le discrict 12 est à peine esquissée, ainsi que ses rapports avec Gale, ce personnage masculin étant bien présent dans le livre. A l'inverse, la salle de contrôle des jeux, absente du roman, est ici montrée avec un luxe de détail et le Capitole bénificie d'un univers très riche visuellement, même si pas mal de détails le définissent dans le livre.

 

Mais c'est surtout sur son casting que se base la réussite du film. Jennifer Lawrence (la Mystique de X-Men au commencement) est absolument fabuleuse ! Elle incarne à merveille toute l'innocence massacrée du roman, sa lente progression vers un réalisme froid et sa détermination à sauver, coûte que coûte, sa soeur ! A côté d'elle, Josh Hutcherson fait un peu pâle figure, mais tout comme dans le roman. Son rôle n'est pas encore assez important (il le deviendra par la suite) et, à la différence de Twilight, ne vous attendez pas à un chassé-croisé amoureux, les romans de Suzanne Collins sont bien différents. Enfin, à côté de ces deux rôles, Gary Ross a choisi des gens solides comme Woody Harrelson, Donald Sutherland ou Lenny Kravitz (aussi bon acteur que musicien, mais se montrant très humble dans ce nouveau "travail"). 

 

Nanti d'un budget de 78 millions (mais le film parait en avoir coûté le double), Gary Ross a donc largement réussi cette première étape dans les jeux sanglants de Panem. Et même si on pourra toujours se poser la question sur l'intérêt de représenter la violence au cinéma, Hunger Games n'est en aucun cas un spectacle confortable. Il dérange autant que le livre pouvait déranger le lecteur, mais ne sombre jamais dans l'apologie de la violence. Au contraire, il interroge le spectateur sur ce les jeux modernes que nous subissons à la télévision, là où la violence n'est (encore) que psychologique. Mais demain, en sera-t-il encore ainsi ?

 

Le succès du film est à la hauteur du succès des romans. Mais c'est bel et bien ce questionnement sur nos sociétés voyeuses qui a permis un tel triomphe ! Gary Ross a parfaitement compris la mécanique des livres et l'a transposé au cinéma en gommant les défauts inhérents à un récit fait à la première personne. La réussite du film était à ce prix. Espérons que les deux autres romans, bien plus subversifs, seront aussi bien traités. Ils le méritent amplement.

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 07:02

Chez New Line, on ne perd pas le nord. Ayant remarqué que deux films font plus d'argent qu'un seul, comme pour Harry Potter et les reliques de la mort ou le dernier épisode de Twlight, The Hobbit qui devait se décliner en deux parties en contiendra finalement trois !

 

Un voyage inattendu est toujours prévu pour le 12 décembre.

 

Mais Histoire d'un aller retour sera donc coupé en deux et sera précédé par La désolation de Smaug qui sortira en décembre 2013. La 3e partie sera donc dans les salles en juillet 2014.

 

Si les fans ne peuvent que se réjouir à l'idée de se rendre 3 fois au cinéma, il y a quand même de quoi être dubitatif car The Hobbit n'est pas Le seigneur des anneaux. D'une part, son caractère est bien plus enfantin, tant dans son écriture que dans sa progression, mais surtout, il est bien plus court !! Un seul volume contre trois pour Le seigneur !!

 

Espérons donc que cette décision purement commerciale ne donne pas des films étirés au maximum. Car même si Jackson a laissé poindre l'idée qu'il avait également pioché dans les autres écrits de Tolkien pour densifier son récit, on peut craindre pour l'adaptation.

 

Début de réponse le 12 décembre.

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  • : Salla Obscursium Invocat
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La côte

***** Chef d'oeuvre !!

**** Très bon, allez y vite !!

*** 1/2 * Entre le bon et très bon, quoi...

*** Un bon film

** Moyen, attendez la vidéo

* Comment ai-je pu aller voir ça ??

L'affiche du moment