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18 août 2024 7 18 /08 /août /2024 14:05
Le dernier géant s'en est allé !

Alain Delon n'est plus. L'immense acteur français est donc parti cette nuit à 88 ans , après une vie riche et extraordinaire.

 

Le Samouraï, Plein Soleil, Borsalino, Le guépard, Le gitan, Le clan des Siciliens , La piscine, Le cercle rouge, mais aussi Zorro, La tulipe noire, Doucement les basses, Parole de flic, Le battant ou Une chance sur deux... Une filmographie énorme , un personnage parfois polémique mais incarnant totalement la notion de star, un acteur qui a traversé plus d'un demi-siècle de cinéma et qui a aligné les chefs d'oeuvre !!

 

Delon, c'est mon enfance, avec moult de ses films découverts à la télé, ce regard incroyable et l'une de mes premières portes d'entrée vers le 7e art.

 

Alain a rejoint Bébel, de Funès, Bourvil, Ventura, Gabin ! Nul doute que le gratin du cinéma tricolore est déjà en train de monter des projets démentiels là où ils se trouvent désormais !!

 

Salut l'artiste !

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14 septembre 2022 3 14 /09 /septembre /2022 17:12
Mort de Jean Luc Godard

Soyons honnête : je n'aime pas le cinéma de Jean Luc Godard et je n'aime pas non plus le personnage hautain qu'il s'était composé, personnage apparemment réel si l'on en croit les témoignages nombreux qui sont sortis depuis hier.

 

Mais soyons honnête aussi, quoique l'on pense de son cinéma, il a influencé toute une génération de cinéaste, a donné un bon coup de pied dans la production française - pour le meilleur et pour le pire - et "sa" nouvelle vague a également offert de véritables chefs d'oeuvres comme les films de Truffaut (pas tous, mais une bonne partie).

 

Godard, c'était une autre idée du cinéma, un cinéma parfois dénué des artifices que l'on connait, un cinéma qui entendait se passer du studio, voire d'un scénario achevé avant le tournage. Il pouvait être agaçant , ses montages étaient parfois chaotiques, mais il ne laissait personne indiffèrent. Et puis, un cinéaste mauvais aurait-il été vénéré par Tarantino ou par Jim Morrison ? 

 

A 91 ans, il aurait donc choisi de partir - ultime pied de nez à ses détracteurs - en recourant à un suicide assisté. Nul le jugera pour cela, j'espère, mais j'avoue que ce départ a quelque chose de très godardien à savoir quelque chose que personne n'attendait.

 

En fait, mon vrai bon souvenir de Jean Luc Godard, c'est la vision de ce merveilleux film Le redoutable, le bio pic partiel que lui avait consacré Michel Hazanavicius ! Un superbe métrage qui ne le mettait pas vraiment à son avantage , mais qui n'était jamais méchant ou moqueur. Je ne sais pas ce que le vrai Godard a pensé du Godard de fiction, mais Le redoutable donne pas mal de clé sur le cinéaste.

 

En attendant, même si on n'aime pas forcément sa filmographie, JL Godard est désormais immortel. C'est peut être cela qu'il cherchait depuis A bout de souffle, allez savoir.

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22 avril 2022 5 22 /04 /avril /2022 10:01
Jacques Perrin nous a quitté.

C'est un nouveau monument du cinéma français qui s'en est allé à 80 ans. Producteur, scénariste, acteur, cinéaste , Jacques Perrin était un homme respecté dans le milieu tant par la qualité de ses films que par l'ambition qui s'en dégageait.

 

Certains s'en rappelleront pour son rôle du "méchant" dans le feuilleton Le château des oliviers où opposé à Brigitte Fossey, il tentait de lui ravir le fameux château pour en faire un parc d'attraction.

 

Pour ma part, en tant qu'acteur, je me souviens surtout de ses rôles magnifiques dans Le crabe tambour, Z, Les quarantièmes rugissants ou Parole de Flic, sans oublier bien sûr Les choristes ou Faubourg 36, réalisé par son neveu Christophe Barratier.

 

Mais Jacques Perrin, c'était aussi le producteur voire le co-réalisateur de documentaires magnifiques : Le peuple singe, le peuple migrateur, Océans, les saisons, Microcosmos.

 

A chaque fois des films d'une qualité extraordinaire et d'une ambition rare. Il suffit de regarder les making of pour se rendre compte des tours de force que furent la réalisation de ces films.

 

Désormais, du haut d'où il nous regarde, il peut être fier de travail accompli dans une vie toute  entière dédiée au 7e art. Et peut être se dire, un peu dubitatif : mais qui prendra ma place ?

 

 

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8 septembre 2021 3 08 /09 /septembre /2021 09:03
Belmondo, les adieux à un géant !

C'était l'un des derniers géants de notre cinéma, un acteur immense né il y 88 ans dans la France d'entre deux guerres et qui a su rendre heureux le public pendant des années...

Jean Paul Belmondo , dit Bébel, ce fut une certaine idée de la classe, de la gouaille, de l'humour, de la prise de risque que cela soit dans ces choix de films ou de metteur en scène (de Godard à Lelouche en passant par Verneuil) ou en faisant lui même ses cascades. 

 

C'était surtout un bon vivant, un acteur qui ne s'embarrassait pas de politiquement correct et qui jouait ce qu'il voulait, sans se soucier de ce qu'en dirait la critique. On gaussait sur son cabotinage ? il en rajoutait dans le film suivant. On se moquait de ses cascades ? Il se faisait suspendre sous un hélicoptère dans le Guignolo. On l'accusait de tuer le cinéma d'auteur car le carton de L'as des as "enlevait" du public à Une chambre en ville ? Il rappelait qu'il ne tournait pas que des hits mais donnait sa chance à tout réalisateur qui le sollicitait.

 

Bébel, c'est une collection de films qui fleure bon le cinéma à l'ancienne, le polar décomplexé, la comédie jamais vulgaire, mais aussi des ovnis comme Pierrot le fou ou A bout de souffle. Il suffit de dire des titres comme Flic ou Voyou, Le Magnifique (où il se moque de son personnage), Le professionnel, Cartouche, Les tribulations d'un chinois en Chine, Borsalino (son duo immense avec Delon), Hold Up , les Morfalous, Léon Morin prête, le voleur (un des meilleurs films de Louis Malle) pour se rendre compte du monument qu'est Belmondo.

 

Alors oui, il ne tournait quasiment plus depuis 20 ans. Oui, il avait refusé son Céasr pour Itinéraire d'un enfant gâté. Oui, il a quelques films très  mineurs à son actif (Un homme et son chien par exemple) mais franchement, sur son demi-siècle de cinéma, que peut-on vraiment jeter ? Quasiment rien !

 

Belmondo nous quitte donc à 88 ans, mais ses films restent éternels et toujours présents sur nos étagères ou dans nos coeurs. Et c'est bien cela le plus important !!

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6 juillet 2021 2 06 /07 /juillet /2021 09:15
Richard Donner, un grand cinéaste modeste

La malédiction,  Superman, Ladyhawke,  Les Goonies, l'Arme fatale, Complot, Assassins, Maverick...

 

Tous ces films ont un point commun, au delà de leur qualité indéniable, c'est d'avoir été réalisé par un artisan modeste, travailleur, consciencieux et doué : Richard Donner.

 

A 91 ans, alors qu'on annonçait un 5e volet à la saga de l'Arme Fatale, Richard Donner est donc parti planter sa caméra dans les nuages. 

 

Démarrant sa carrière comme acteur, puis comme réalisateur de télévision dans les années 60, Donner aura incarné un  Hollywood de légende, décomplexée et faisant les films pour le public, sans se soucier du "quand dira-t-on". Certains ont critiqué ses buddy movies, sa volonté de faire des films rassembleurs et pouvant plaire à tous, mais pour lui, l'essence du cinéma était le divertissement.

 

Son Superman reste un modèle du genre, le premier film de super héros traité de manière sérieuse et réaliste. Il a inspiré toute une génération de cinéaste. Ce n'est sans doute pas anodin que Zack Snyder ait été l'un des premiers à lui rendre hommage en reprenant la superbe affiche de 78 et le slogan "You'll believe a man can fly".

 

Avec L'arme fatale (et avec l'aide du très doué Shane Black), il a dynamisé et ré-inventé le concept du Buddy Movies, créant au fil des 4 films une  véritable famille cinématographique . Alors, oui, les 4 épisodes ne sont pas égaux, mais très franchement , qui peut dire s'être ennuyé devant l'un des épisodes.

 

Même dans ses films moins "connus" comme Complots ou Assassins , Donner offrait toujours un métrage de qualité et faisait preuve d'une très grande direction d'acteur. Stallone, Julia Roberts, Jodie Foster, Christopher Reeves, Margot Kidder, Gene Hackman, Mel Gibson ou Danny Glover  pour ne citer  qu'eux ont toujours trouvé devant sa caméra des rôles merveilleux.

 

Sa patte technique n'était pas non plus en reste : revoyez la scène où Christopher Reeves alias Clark Kent arrive au Daily Planet : une caméra tourbillonnant autour des acteurs et des figurants, captant la moindre micro-action de cette rédaction, saisissant les dialogues dans un ballet millimétré ! Un tour de force technique pour une scène sans effet visuel.

 

Richard Donner a donné sa vie pour le cinéma, le public l'a récompensé en faisant un triomphe à ses films.

 

C'est sans doute la plus chose pour un cinéaste.

La malédiction,  Superman, Ladyhawke,  Les Goonies, l'Arme fatale, Complot, Assassins, Maverick...

 

Tous ces films ont un point commun, au delà de leur qualité indéniable, c'est d'avoir été réalisé par un artisan modeste, travailleur, consciencieux et doué : Richard Donner.

 

A 91 ans, alors qu'on annonçait un 5e volet à la saga de l'Arme Fatale, Richard Donner est donc parti planter sa caméra dans les nuages. 

 

Démarrant sa carrière comme acteur, puis comme réalisateur de télévision dans les années 60, Donner aura incarné un  Hollywood de légende, décomplexée et faisant les films pour le public, sans se soucier du "quand dira-t-on". Certains ont critiqué ses buddy movies, sa volonté de faire des films rassembleurs et pouvant plaire à tous, mais pour lui, l'essence du cinéma était le divertissement.

 

Son Superman reste un modèle du genre, le premier film de super héros traité de manière sérieuse et réaliste. Il a inspiré toute une génération de cinéaste. Ce n'est sans doute pas anodin que Zack Snyder ait été l'un des premiers à lui rendre hommage en reprenant la superbe affiche de 78 et le slogan "You'll believe a man can fly".

 

Avec L'arme fatale (et avec l'aide du très doué Shane Black), il a dynamisé et ré-inventé le concept du Buddy Movies, créant au fil des 4 films une  véritable famille cinématographique . Alors, oui, les 4 épisodes ne sont pas égaux, mais très franchement , qui peut dire s'être ennuyé devant l'un des épisodes.

 

Même dans ses films moins "connus" comme Complots ou Assassins , Donner offrait toujours un métrage de qualité et faisait preuve d'une très grande direction d'acteur. Stallone, Julia Roberts, Jodie Foster, Christopher Reeves, Margot Kidder, Gene Hackman, Mel Gibson ou Danny Glover  pour ne citer  qu'eux ont toujours trouvé devant sa caméra des rôles merveilleux.

 

Sa patte technique n'était pas non plus en reste : revoyez la scène où Christopher Reeves alias Clark Kent arrive au Daily Planet : une caméra tourbillonnant autour des acteurs et des figurants, captant la moindre micro-action de cette rédaction, saisissant les dialogues dans un ballet millimétré ! Un tour de force technique pour une scène sans effet visuel.

 

Richard Donner a donné sa vie pour le cinéma, le public l'a récompensé en faisant un triomphe à ses films.

 

C'est sans doute la plus chose pour un cinéaste.

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19 janvier 2021 2 19 /01 /janvier /2021 16:05
Mes meilleurs copains (*****), un  hommage à Bacri.

Le pitch : 20 ans après avoir la chanteuse de leur groupe s'exiler au Quebec et devenir une vedette, une bande d'amis la retrouve le temps d'un week end !

 

Quoi ? 5 étoiles pour l'un des films les moins connus de Jean Marie Poiré ? Hé oui, car malgré son échec au BO à sa sortie (moins de 400 000 entrées), Mes meilleurs copains est sans aucun doute le film le plus abouti de l'auteur des Visiteurs ,  le plus personnel, celui que l'on peut voir et revoir jusqu'à plus soif ! Et oui, je le trouve encore meilleur que Le père Noël est une ordure, c'est dire !

 

Pourquoi ? Parce qu'en mettant en scène des quadra autrefois révolutionnaires devenus ce qu'ils ne voulaient pas être, Poiré raconte une partie de sa jeunesse  (il a fait partie d'un groupe rock et a côtoyé la future chanteuse des Pretenders) mais surtout fait s'entremêler deux époques totalement différentes : les années 60 et le flotter power, la musique rock, l'amour libre d'un côté, de l'autre les années 80 et la course à l'argent, à la réussite, le sida.

 

De cette opposition naît un film où la nostalgie l'emporte sur le cynisme, où Jean Pierre Daroussin, formidable dans son personnage lunaire et déconnectée de la réalité, joue de la guitare solo le long d'une rivière, où Clavier ne fait pas encore du Clavier, où Lanvin est formidable dans son rôle de râleur et surtout où Jean Pierre Bacri trouve son meilleur rôle.

 

Vous voyez où je veux en venir ? Plutôt que de rendre un hommage mérité à Bacri en citant ses films les plus connus (Un air de famille, Cuisine et dépendance, Smoking/no smoking ou Le goût des autres) , je préfère chroniquer un film moins connu mais où il est merveilleux, dans un rôle pas simple, celui d'un artiste homosexuel devenu directeur de marketing, mais qui n'a jamais oublié sa jeunesse.

 

Mes meilleurs copains, c'est tout ce qu'il y a de mieux dans la comédie française : des dialogues aux petits oignons (C'est bon, y a pas mort d'homme), des scènes cocasses et drôles qui ne tombent jamais dans le ridicule, une vraie écriture de l'intrigue et non une succession de gags et surtout une vraie mise en scène, avec une lumière différente selon les époques. Bref, un vrai film de cinéma et non pas un téléfilm projeté au cinéma.

 

Si ce film mérite 5 étoiles, c'est surtout parce qu'il est quasi parfait , que chaque situation dans les années 60 trouve son écho dans les années 80, que les acteurs sont au sommet de leur art, même ceux plus secondaires comme celui de Didier Pain - mari et producteur de la chanteuse, divinement interprétée par Louis Portal (Tchao Pantin) et que, au final, quand le générique de fin arrive, on n'a qu'une envie : le revoir !

 

Si vous ne connaissez pas Mes Meilleurs copains, n'hésitez pas ! C'est un véritable chef d'oeuvre, drôle, tendre, parfois vache (ah, Philippe Khorsand qui se fait piquer toutes ses femmes par son entourage) et dont la nostalgie empreinte les plus belle voies de la narration.

 

Vous verrez, vous ne le regretterez pas ! Et vous découvriez l'un des plus beaux rôles de Jean Pierre Bacri. Peut-on trouver plus bel hommage ?

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22 décembre 2020 2 22 /12 /décembre /2020 15:00
Ciao, M.Brasseur !!

Décidément, cette année 2020 on n'est pas prêt de l'oublier !

Elle vient de nous enlever Claude Brasseur , l'un des plus grands comédiens français !

Certains l'ont connu avec le fabuleux diptyque On ira tous au paradis/Un éléphant ça trompe énormément, d'autres avec Vidocq, certains - dont votre serviteur - avec La boum, les plus jeunes avec Camping...

 

Les amateurs de course automobile se rappelleront du Claude Brasseur sur le Paris-Dakar (quand cette course avait encore un sens). Les plus érudits sauront qu'il avait failli participer aux JO de 64 dans l'équipe de Bobsleigh.

 

Mais c'est évidement au cinéma qu'il a enchanté des générations de spectateurs. Car outre les films cités, on peut parler de La guerre des polices, un des meilleurs polars made in France, Guy de Maupassant où il incarnait avec brio le génie torturé de la littérature, Josepha, Légitime violence...

 

Il savait tout jouer. De la comédie (Une langouste au petit déjeuner - un truc italien totalement délirant , Le bal des casse-pieds, Les rois du gag), des comédies de moeurs (Un deux trois soleils, Le souper, Délit Mineur), des polars (Une robe noire pour un tueur, La taule), des drames (La banquière  -superbe film avec Romy Schneider, Une histoire simple).... Pour ne vous  citer que les films que j'ai vu.

 

A partir de 2006, avec les trois volets de Camping, Claude Brasseur avait acquis une nouvelle popularité et avait fait se gondoler la France entière avec son personnage de Jacky Pic.

 

Car , tout immense comédien qu'il fut, Claude Brasseur était surtout une icône du cinéma populaire, celui qui rend heureux (même quand il est triste) et qui justifie que le "cinoche" soit aussi (et surtout) un média qui doit être partagé par le plus grand nombre...

 

Il va pouvoir retrouver Guy Bedos, Victor Lanoux et Jean Rochefort pour reformer le quatuor d'amis de On ira tous au Paradis, vu que ses potes l'attendent déjà...

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30 novembre 2020 1 30 /11 /novembre /2020 09:12
Vador n'était pas immortel...

Le plus grand "méchant" de toute l'histoire du cinéma, Dark Vador, est une icône mondiale, une incarnation de la vilénie et une présence hallucinante à l'écran, et ce dès sa première apparition dans l'épisode IV.

 

Mais Vador c'était aussi un personnage complexe, mélange de toute puissance et de doute, tiraillé entre ses ambitions, sa dévotion à son maître et son envie de régenter lui même la galaxie. Et sa rédemption finale dans Le retour du Jedi avait encore complexifié le personnage.

 

Les épisodes I,II et III avaient mis en lumière la parcours et les erreurs qui l'avaient amené à incarner le mal au côté de l'Empereur Palpatine. Si certains n'ont pas aimé que Lucas lève le voile sur les origines de Vador, pour ma part, l'histoire et la chute d'Anakin Skywalker, élu destiné à rétablir la force (ce qu'il fera effectivement en se sacrifiant sur la 2e étoile de la mort) m'a passionné.

 

Reste que derrière le masque, il y a eu des multitudes d'acteurs. David Prowse était l'un d'eux. Prowse était celui qui incarnait Vador dans quasiment toutes les scènes des épisodes IV,V,VI sauf pour certaines cascades et surtout pour celle où Luke lui enlève son masque, afin qu'il puisse le contempler avec ses propres yeux. Sebastian Shaw (décédé en 1994 eut cet honneur). Prowse pris d'ailleurs très mal ce manque de confiance de la part de Lucas.

 

A titre d'anecdote, si sa grande taille lui offrit le rôle, Lucas lui avait donné le choix entre celui de Vador et celui de Chewbacca. Mais comme il dit à l'époque "Tout le monde se souvient du méchant". Rien n'est plus proche de la vérité.

 

Si Prowse a joué dans une multitude de films, dont Orange Mécanique, c'est bien Star Wars qui lui a offert une gloire mondiale.

 

David Prowse a donc rejoint d'autres protagonistes de la saga : Alec Guiness , avec qui il croisa le fer sur la première étoile de la mort, Peter Cushing  alias le grand Moff Tarkin, l'un des rares impériaux à pouvoir donner un ordre à Vador ou donc Sebastian Shaw. 

 

A 85 ans, il entre donc pleinement dans la légende. 

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31 octobre 2020 6 31 /10 /octobre /2020 19:34
Sean Connery, le 007 iconique, nous a quitté.

Saleté d'année 2020 !! Ce jour, nous avons appris le décès de Sean Connery , le 007 le plus apprécié des cinéphiles , qu'il a interprété 7 fois, en commençant par Docteur No évidemment.

 

Mais Sean Connery c'est aussi Rock, Le nom de la Rose, Indy III, Zardoz, Les incorruptibles, L'homme qui voulait être roi, Outland, La rose et la flèche, Higlander et j'en passe... L'acteur écossais a été espion, moine, policier, truand, archéologue, Robin des bois,  mentor d'immortel ! Il a tout joué, avec les plus grands (De Palma, Spielberg, Bay, Mc Tierman (Octobre Rouge)..Hitchcock (Pas de printemps pour Marnie...)

 

Il avait pris sa retraite en 2003, après la sortie de La ligue des gentlemen extraordinaires (un film à ré-évaluer, d'après l'oeuvre d'Alan Moore) et a tenu parole, même s'il a doublé un jeu vidéo sur 007 par exemple.

 

Parlons de 007 ! S'il reste le Bond le plus apprécié, je vous avoue que je trouve que ses épisodes ont quelque peu mal vieilli , notamment au niveau du rythme. Mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit ! Que cela soit Docteur No, Opération tonnerre, Bons baisers de Russie ou Goldfinger, les Bond de Connery ont posé les bases du mythe. Sans lui, nous ne fêterions pas les presque 60 ans de la série !!

 

Sean Connery rejoint donc les étoiles. Il peut être fier de son oeuvre, de tout le bonheur qu'il a donné aux amateurs de cinéma !

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29 août 2020 6 29 /08 /août /2020 10:21
Black Panther s'en est allé.

Triste nouvelle ! Chadwick Boseman, alias le roi Tchalla, alias Black Panther est décédé d'un cancer à l'âge de 43 ans !

 

Ainsi, même les super-héros peuvent partir de cet atroce maladie. Dans la vie réelle comme dans la vie des Comics. Ainsi, en 1983, le graphic Novel montrait le combat perdu de Captain Marvel contre le cancer. Un récit qui avait boulversé les fans. Ce n'était pas la Captain Marvel du MCU mais son homologue masculin (dont l'histoire avait inspiré le film d'ailleurs, vu que Mar-Vell se rebellait également contre les autres Krees).

 

Chadwick Boseman était atteint de ce cancer depuis 4 ans et n'en avait jamais parlé publiquement, préférant garder ses forces pour lutter contre. 

 

Si toute la planète Marvel est en deuil, la tâche pour lui succéder à l'écran va être très dure tant il incarnait parfaitement la droiture et le courage du roi du Wakanda. 

 

En attendant, grâce au MCU, à Black Panther, Civil War, Infinity War et Endgame, il vivra éternellement pour tous les enfants du monde et pour tous les adultes qui ont su garder leur âme de fan !

 

RIP, Mr Boseman.

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Présentation

  • : Salla Obscursium Invocat
  • : BO US, BO France, BO Mondial, chroniques ciné, Chroniques DVD..... Toujours sans concessions et politiquement incorrect !!
  • Contact

  • Dave
  • Enseignant, fan de cinéma et de métal, chanteur dans différents groupe de métal, collectionneur de tout ce qui touche à Star Wars... what else ?
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La côte

***** Chef d'oeuvre !!

**** Très bon, allez y vite !!

*** 1/2 * Entre le bon et très bon, quoi...

*** Un bon film

** Moyen, attendez la vidéo

* Comment ai-je pu aller voir ça ??

L'affiche du moment