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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 21:18

prince_tenebresaffichecine.jpgLe pitch : un groupe de scientifique cherche à perce le secret d’un mystérieux cylindre qui contiendrait l’anti-dieu, le mal en personne !!

 

En 1987, Carpenter est dans une mauvaise passe. Malgré toutes ses qualités Jack Burton dans les griffes du Mandarin a été un échec terrible. Le réalisateur qui accumulait les succès publics au début de sa carrière (longtemps Halloween a été le film le plus rentable de l’histoire du cinéma) ne parvient plus à attirer sur son nom. The Thing et Starman n’ont pas fonctionné et Christine fait plus penser à un travail de commande qu’à une œuvre personnelle. Le réalisateur décide donc de revenir à ses bases et n’ayant plus rien à perdre, doté d’un budget microscopique de 2 millions de dollars, offre à ses fans un film d’épouvante sans concession, totalement hors mode (pas d’adolescents poursuivis par un tueur masqué, aucun humour) et surtout totalement maîtrisé !

 

Le prince des Ténèbres est un film froid, glacial même où l’horreur s’invite dans le monde réel via un mystérieux conteneur rempli d’un liquide vert. Carpenter ne prend pas de gants avec son casting et le sacrifie, le démembre, le transforme en zombie, le tout dans un déluge de scènes chocs et parfois gore ! Ne laissant aucun répit au spectateur, le film progresse paradoxalement très lentement et tel un rouleau compresseur, se dirige vers une fin totalement imprévisible et d’un pessimisme noir ! On sent que Carpenter dépité par les déboires qu’il a connus dans sa carrière récente n’a pas du tout envie de faire plaisir aux spectateurs ! Pas de bons mots, pas d’explications superflues (certains aspects du film comme la présence de ces clochards resteront dans l’ombre), pas de clin d’œil. La seule petite concession réside en la présence d’un personnage asiatique un peu moins sérieux, mais c’est une goutte d’eau dans un océan de noirceur !

 

Pour ne pas exploser un budget ridicule, Carpenter opte pour une unité de lieu (une église désaffectée) et un casting dont les seuls visages connus sont Donald Pleasance (vieux complice du cinéaste sur Halloween et NY 97) est celui d’Alice Cooper . La rock star incarne le leader d’une bande clochards meurtriers, visiblement possédés par le liquide et qui empêchera toute personne de sortir de l’église. Sans prononcer une parole, Cooper impose une présence inquiétante mais que ne justifiera jamais le scénario. Carpenter balance à la face du spectateur un mal invisible qui contamine tous les protagonistes. Mais le fait que ce soit des sans-abri qui soient le bras armé du mal à l’état pur en dit long sur son ressentiment envers l’Amérique des années 80, coupable à ses yeux de laisser des milliers de laisser pour compte errer dans les rues sans but. Il poussera cette métaphore bien plus loin avec Invasion Los Angeles ! Ici, le clochard se venge d’une société qui l’ignore et qui le méprise.

 

Malgré l’étroitesse du budget, Carpenter n’entend pas limiter son visuel et les effets de maquillage. Certains effets spéciaux sentent le bricolage (comme le liquide qui s’écoule vers le haut, filmé en fait avec une caméra la tête en bas) et les conditions spartiates de tournage du film décuple son ingéniosité, comme sur ses tous premiers métrages.

 

Prince des ténèbres est une œuvre totalement maîtrisée par Carpenter : le cinéaste en signe le scénario sous le nom Alan Quatermass et il en a supervisé tous les aspects de la production.

 

Mais alors que l’histoire s’avance vers un fin apocalyptique, Carpenter ose sacrifier le seul personnage vraiment sympathique et renvoie l’anti-dieu dans les ténèbres ! Une fin d’anthologie qui choqua énormément et qui continue de faire débat ! Tout autant que les ultimes images du film qui nous remettent en question une bonne partie de ce que nous venons de voir, assorti d’un effet choc qui sera repris quasiment au plan près dans L’antre de la folie (rappelez vous le premier cauchemar de Neil).

 

Prince des ténèbres est une pierre angulaire de l’œuvre du cinéaste le plus sous-estimé de l’histoire, un joyau noir et brutal sans concession qui, près de 25 ans après sa sortie, continue d’éblouir le cinéphile épris de fantastique !

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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 07:09
Le pitch : Un commissariat est assiégé par une horde de voyous après qu'un homme s'y soit réfugié. Ce dernier vient d'abattre le meurtrier de sa fille. Rapidement, l'un des policiers devra faire équipe avec un truand pour défendre son commissariat.

En 1976, John Carpenter est un tout jeune cinéaste. Son seul titre de gloire est Dark Star, un film qu'il a tourné sur 5 ans avec Dan O Bannon et qui a été financé par à coup. Mais Carpenter a déjà le talent dans la peau.Son film d'étudiant La résurrection de Bronco Belly a été nominé à l'Oscar. Fasciné par les westerns, il rêve de tourner de nouvelles versions de Rio Bravo, le film mythique d'Howard Hawks. Mais la mode n'est plus aux shérifs et aux grands espaces. Qu'à cela ne tienne, Assaut sera un western urbain, un déguisement des grands mythes de l'ouest : le fort assiégé, les Indiens, le courage des pionniers. L'arrivée de la cavalerie, le tout dans un univers clos et carcéral.

Si Assaut fut un échec public (bien que n'ayant pas coûté bien cher. de toute façon, Carpenter se rattrapera avec Halloween et Fog), il a progressivement acquis une aura culte dans le monde et a servi de base au mythe du réalisateur. Tous les aspects de son travail sont déjà là : musique électronique et répétitive, longue exposition des personnages, plans séquences fabuleux (un aspect qu'il abandonnera au milieu des années 90 pour un montage plus cut) où la caméra semble survoler l'action, cinémascope impeccable (le dvd français est hélas légèrement recadré) et composition des plans exceptionnelle. Mais surtout , une certaine attirance pour les anti-héros, les repris de justice, les salauds au grand coeur. Le premier personnage carpentien se nomme Napoleon Wilson, un condamné à mort qui, sans hésiter, se rangera du côté des policiers assiégés. Sans doute parce qu'il a compris qu'il y avait sans doute pire que lui. Cette idée sera reprise dans des dizaines de films. Citons Une nuit en Enfer où les deux frères se rendent compte que les vampires sont pire qu'eux. Autre constance du héros carpentier : l'utilisation d'une phrase fétiche. Pour Wilson, c'est "T'as pas un clope". Ce gimmick aussi donnera naissance à des dizaines de personnages, tant au cinéma que dans les comics books.

Assaut, film fondateur ? Oui et non. Oui car c'est la base de la filmo de Carpenter. À partir de là, tout est dit et le réalisateur déclinera les caractéristiques d'Assaut tout au long de sa carrière, ne s'en éloignant que rarement (Starman ou L'antre de la Folie par exemple). La violence du film n'est présente que dans quelques scènes (le meurtre du glacier puis de la fillette, très graphique, le mitraillage du commissariat, l'assaut final) mais leur force rejaillit sur tout le métrage laissant une impression de violence. Une idée que Cameron saura reprendre à son compte. Tout au long de sa carrière, Carpenter saura faire exploser son film au bon moment. Halloween ne contient que 3 meurtres devant la caméra. Et pourtant, on jurerait que le film est hyper sanglant. Impossible de ne pas y penser en voyant qu'Alien adopte une structure similaire, faite de longues expositions ponctuées par de violentes poussées sanglantes. Même The Thing ne contient pas tant que cela de scènes chocs. Mais elles sont situées à des moments clés et surprennent le spectateur.

Assaut est la matrice de Carpenter car tous ses thèmes y sont : amitié forgée dans le drame, refus d'un happy end trop évident (Fog, The Thing, Invasion Los Angeles), utilisation de l'anti-héros (Snake, incarnation ultime et reflet dans l'ombre de l'âme de Carpenter mais aussi  James Wood dans Vampires) , relation love/hate avec l'Amérique. Carpenter ne peut s'empécher de critiquer son pays, mais en même temps , on sait qu'il l'adore et qu'il ne pourrait vivre ailleurs. Il se définit d'ailleurs comme un capitaliste. Carpenter aime les USA, mais désapprouve leur politique. Réalisateur engagé, Assaut est pourtant un film de droite : l'ordre reste à la loi et les jeunes sont montrés comme des êtres dangereux. Tous les héros ont plus de 30 ou 40 ans. 25 ans plus tard, Carpenter fera le remake d’Assaut avec Ghosts of Mars et force est de noter que la donne n'a pas vraiment changé. Les héros sont du côté de la loi (même si Carpenter la critique nettement plus alors que l'on sentait le respect du policeman dans Assaut) et les ennemis sont grimés et piercés comme des jeunes gens. Entre les deux, le cinéaste aura été plus du côté de l'opposition, mais on ne peut pas vraiment parler de gauchisme comme certains journalistes l'ont fait. Carpenter est à la fois démocrate et républicain. Même un film très frondeur comme Vampire décrit une milice qui croit fermement en dieu. Et Vampire se termine par un jeune prêtre qui dit, en montrant son crucifix "Il ne nous a jamais quitté". À cela, James Wood répond en souriant "si tu le dis, Padre". Plus de cynisme dans sa voix (James Wood est, par ailleurs, un pilier du parti Républicain et un fervent partisan de la peine de mort).

On a donc bien, avec Assaut, le Carpenter conservateur qui s'oppose au Carpenter anar de NY 97, Invasion LA ou LA 2013. Et c'est une excellente chose de voir qu'un homme de conviction évolue, se renie, revient en arrière, repart au combat...

Mais Assaut est aussi un film profondément classique. Il ne révolutionne pas le cinéma par sa forme. Il n'est pas fondateur d'autre chose que Carpenter (ce qui n'est déjà pas si mal). Le cinéaste a appris le cinéma à l'école, il a appliqué des exercices, fait ses gammes... De même qu'une initiation au piano classique laisse des traces chez un musicien, un apprentissage du cinéma dans un cadre strict ne permet pas forcément la révolution. D'autres étudiants en cinéma comme Lucas ou Spielberg se sont efforcés de garder l'essence d'un cinéma classique, d'un cadrage normal, d'un montage logique. En 1976, le cinéma n'est pas encore investi par des gens issus de la pub ou du clip. Ce sont les Scott, les Bay, les Bruckeimer qui vont modifier la donne, pour le meilleur mais aussi pour le pire. Carpenter, lui, se fout de la mode. Il sait qu'il n'y a qu'un angle de vue : le bon ! Il va même jusqu'à refuser de filmer sous plusieurs angles, afin de ne pas se couvrir et d'obliger le montage à rester ce qu'il avait en tête dès le début.

Assaut donne ainsi l'illusion d'avoir été tourné par John Ford ou Howard Hawks. Remplacez le policeman par John Wayne et le commissariat par le bureau du Shérif et vous obtenez Rio Bravo. Assaut n'est pas une révolution esthétique, la caméra n'est pas montée sur ressort, la pop music n'inonde pas le métrage, aucun filtre sur les caméras. Assaut reste classique dans sa forme et cela le rend indémodable.

Mais pas sur le fond. Carpenter reprend l'idée du film urbain, présent dans le cinéma US depuis les années 40 mais revenu en force depuis le début des 70's. Les Dirty Harry, les Flic Ricanant, les Chinatown, les French Connection et autres sont à la base d'Assaut. Mais Carpenter va innover en y plongeant directement les règles du western et plus celle du polar. En clair, il prend un cadre ultra-connu, mais le déguise en polar. Le résultat est alors une détonation, un film tellement en avance sur son temps que le public le ne comprend pas. Il faudra des années pour qu'il soit reconnu à sa juste valeur. Et des années durant, il restera invisible, lointain souvenir d'une vision en VHS. Assaut ne passe jamais à la télé, n'a jamais été édité en LD Pal, et même son double DVD est un peu décevant (recadrage). Pire, le film a été tronqué en France depuis 1976 : le pacte de sang et le meurtre frontal de la gamine qui voit son cornet de glace se répandre sur sa poitrine tandis que son sang jaillit vers le spectateur. Une scène choc comme Carpenter les aime : déstabilisante, glaciale et ... efficace.

Aujourd’hui, le double DVD malgré ce recadrage (pas énorme) contient enfin la version non censurée. Et les suppléments sont intéressants. À l’heure où son remake, très orienté action, réalisé par un français, n'arrive pas à s'imposer outre-Atlantique, il est temps de redécouvrir l'oeuvre fondatrice d'un cinéaste.

Le double DVD contient le film (légèrement recadré) en VOST et VF. C'est bien sûr la VOST qu'il faut choisir. Le film est présenté en version intégrale. Le deuxième disque contient une excellente interview de Christophe Gans, un excellent entretien avec Carpenter, et, surprise, une émission de télé française consacré à John Carpenter. Sa carrière y est survolée, peut être un peu vite, mais c'est une bonne introduction au cinéaste. Cerise sur le gâteau, ce double DVD est à 9,99. En attendant une nouvelle édition pour la sortie vidéo du remake, voilà une bonne occasion de (re) découvrir ce classique.
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28 janvier 2008 1 28 /01 /janvier /2008 07:08
p11247.jpgNouvelle catégorie qui entend analyser l'oeuvre de John Carpenter. Je commence par son film le plus "faible".

Le pitch : Arnie, un jeune homme, souffre douleur de ses camarades, tombe « amoureux » de Christine, une voiture de 1958. Mais la Plymouth n’est pas un véhicule ordinaire. Après avoir été vandalisée par des voyous, elle va se « venger » de ses tortionnaires. Mais surtout, elle va se reconstruire après chaque « accident ». Cette dérive va éloigner Arnie de la réalité et de ses amis, Dennis et Leigh.

Christine est le seul film que Carpenter a réalisé sur commande, afin d’échapper au chômage qui le guettait depuis le bide retentissant de The Thing. Sans aucune surprise, c’est son film le moins personnel. Mais ce n’est pas une raison pour le bouder. Explications !!

(Pour écrire cet article, j’ai dû relire le roman. Qu’est ce qu’on ne chercherait pas comme excuse pour s’enfiler un super bouquin de Stephen King)

En fait, Carpenter a commis plusieurs erreurs dans ce film. Honnête, il les reconnaît lui-même. La première, c’est de s’être trop éloigné du film, notamment de ses aspects les plus fantastiques. Dans le roman, Christine n’est pas le seul élément surnaturel. En fait, son propriétaire, Roland Le Bay meurt après avoir vendu la voiture, mais son esprit va revenir. C’est lui qui conduit Christine dans ses expéditions meurtrières. Mais c’est aussi lui qui va investir, petit à petit, le corps et l’âme d’Arnie. De ceci, seul reste dans le film la comparaison des deux signatures qu’il fait sur le plâtre de Dennis. Carpenter avait estimé que montrer un corps en décomposition dans la voiture serait considéré comme un copiage du Loup Garou de Londres, où apparaissait un personnage similaire. Exit donc les aspects les plus barges du roman : Christine devient une voiture maléfique, rien de plus. Vous me direz, c’est déjà pas mal.

Autre erreur, une fin expédiée. Et la vision des 20 scènes coupées du DVD ne modifie pas l’affaire. Après 1h25 de métrage et d’exposition, entrecoupées d’excellentes scènes d’actions et de meurtre par voiture interposée, Dennis décide, quasiment d’un coup, de se débarrasser du véhicule d’Arnie avec Leigh. La transition est abrupte : on le voit graver un rendez-vous sur le capot de Christine. Dans le livre, toute cette partie est bien plus longue, et surtout, surtout, Arnie n’est pas présent avec Christine : il se tue avec sa mère à des kilomètres de là dans un accident de la route. En réintroduisant Arnie dans la voiture, Carpenter ruine quasiment tout l’aspect fantastique car le spectateur se dit que, finalement, c’est lui qui conduisait la voiture. Christine devient alors juste une voiture qui se répare toute seule !!

Enfin, la dernière scène est bâclée : Dennis et Leigh sont à côté de Jerkins, le policier qui enquête sur les meurtres étranges qui ont touché ceux qui ont vandalisé Christine. Certes, par le dialogue, on sait qu’ils se sont rencontrés mais c’est la première fois qu’on les voit à l’image. Dans le roman, Jerkins est d’ailleurs tué par Christine. Mais le pire est à venir car, on aperçoit Christine sous forme de cube concassé quand on entend un air R’N’Roll. On pense que la voiture n’est pas morte mais en fait, c’est un employé qui passe avec sa radio. Bof, bof, bof !! D’autant que le dernier plan nous montre  un élément de la voiture qui se redresse, annonçant peu finement une séquelle (qui ne viendra jamais, Dieu merci). Dans le roman, Dennis croit comprendre que Christine et Le Bay sont toujours vivants, mais des années plus tard !!

Que reste-t-il de Christine aujourd’hui , alors ?

Déjà, un film de Carpenter, même moyen , reste toujours un film au-dessus d’une moyenne. Car Carpenter est un vrai fan de fantastique. Christine contient pas mal de scènes purement carpentiennes, par leur musique (la destruction de Christine par les voyous, les scènes de poursuites, la tentative de meurtre de Leigh par la voiture…) . Sans surprise, ce sont celles qui collent le plus au roman.

L’exposition aussi est fantastique. Carpenter , dans la première moitié du film , parvient à faire à faire exister ses personnages, les rend crédibles , même s’il enlève une partie des relations entre chacun (bien plus étoffées dans le livre, comme la complicité grandissante entre Arnie et Will, le garagiste).

Enfin, le tempo ne faiblit jamais.  Avec un montage d’une très grande clarté, à grands coups de plans séquences incroyablement virtuoses (la marque des tout premiers Carpenter, en gros jusqu’à They Lives) ,  le film n’ennuie jamais même s’il ne provoque pas la peur espérée.

Avec Christine, John Carpenter n’a pas réalisé son meilleur film, mais cette œuvre de commande contient suffisamment de lui pour être considéré comme faisant réellement partie de sa filmographie.

D’autant que le gentil succès du film (21 millions en 83, pour 1000 cinémas, ce n’était pas si mal) lui permirent de faire successivement Starman et Jack Burton.
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La côte

***** Chef d'oeuvre !!

**** Très bon, allez y vite !!

*** 1/2 * Entre le bon et très bon, quoi...

*** Un bon film

** Moyen, attendez la vidéo

* Comment ai-je pu aller voir ça ??

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