Lancé cette nuit, le premier trailer de Black Panther (et son casting quasiment uniquement afro-américain) lève un voile sur le Wakanda aux non initiés tout en se riant des clichés que l'on balance généralement sur le tiers-monde.

Car dans l'univers Marvel, le Wakanda est une vitrine technologique impressionnante, un pays qui rivalise avec les USA et dont la ressource principale , le vibranium (utilisé pour le bouclier de Captain America) en garantie richesse et indépendance.

Le méchant du film devrait être Klaw (que l'on avait vu dans Avengers 2), mais comme souvent chez Marvel, rien ne dit qu'il sera le seul.

Sortie en février 2018

Alors que Marvel Comics n'a jamais osé faire une super-équipe uniquement composé de héros afro-américain, préférant se concentrer sur l'entraide entre les différentes communautés - y compris les minorités sexuelles -, Marvel Studio n'a pas hésité à faire appel à un casting quasiment afro pour Black Panther qui doit sortir l'an prochain. Après tout, les films clairement destinés à la communauté noire ont toujours beaucoup de succès aux USA (mais ne sortent quasiment jamais en dehors de ce pays).

On y retrouve des figures de proue de cette communauté (Angela Basset, Forest Whithaker, John Kani) et des étoiles qui montent comme Michael B.Jordan ou Letitia Wright.

En fait, les seuls "blancs" de l'affiche sont Martin Freeman et Andy Serkis (qui avait déjà fait une petite apparition dans Avengers : l'âge d'Ultron).

Cela étant dit, l'affaire n'a strictement rien de scandaleuse vu que l'histoire se passe en Afrique au Wakanda et que, comme tout le monde le sait, on trouve peu de grands blonds aux yeux bleus sur ce continent.

Reste à voir  si le film prendra le chemin mystique du comics où T'chlla, roi du Wakanda, ne fait pas que maîtriser  des techniques de combat mais il est également l'héritier d'une longue tradition de magie et possède donc des pouvoirs mystiques.

Pour être complet, la Panthère noire est apparue dans les années 60 dans un numéro de Fantastic Four, mais n'a jamais vraiment eu de série à elle (en tout cas, pas publié en France). Dans le monde Marvel comics, T'challa fait partie d'une société secrète, les Illuminati qui regroupe Tony Stark, Charles Xavier (le leader télépathe des X-Men), Stephen Strange et Red Richards. Ce groupe manipule dans l'ombre des forces cosmiques afin d'éviter  à la Terre des dangers énormes.

Et pour être tout à fait complet, il fut marié à Tornade, la X-Woman qui manipule la météo, même si les scénaristes de Marvel, prompts désormais à casser ce qui a été écrit la semaine d'avant, ont décidé d'annuler ce mariage.

Alors que la phase 3 va entrer en scène avec Captain America Civil War d'ici quelques semaines, petit à petit, les visuels de Docteur Strange commencent à émerger sur la toile. En voici 2.

Mine de rien, Marvel prend un risque avec ce personnage pas vraiment connu du grand public et qui, s'il a eu sa propre série, est surtout un guest de luxe dans pas mal de titres comme Avengers , X-Men (le fabuleux annual Descente aux enfers) ou Fantastic Four.

Cela dit, le fait qu'il ait été le bras droit du dieu Fatalis (si ! si !) dans le récent et énorms crossover Secret Wars (en gros, tout l'univers Marvel a été détruit mais Fatalis a réussi à en sauvegarder des pans dans un monde qu'il a appelé Battleword, un monde qu'il a créé et dont il est le dieu absolu) montre que la firme croit toujours en lui.

Comme souvent, le film devrait présenter les origines du héros, un brillant chirurgien qui, suite à un accident de voiture, ne peut plus opérer et qui va se réfugier dans le mysticisme. Un pari risqué, mais après tout, on en disait autant de Ant-Man, non ?

Ceux qui, comme moi, ont la chance de posséder Iron Man 3 ont Blu-Ray ont forcément regarder le court métrage Agent Carter. Outre le fait de retrouver la petite amie de Captain America (en fait, celui des années de guerre) dans une aventure plutôt sympa et réalisé par Louis D'Esposito (il avait commencé comme 2e assistant dans Chorus Line en 1984), la chute finale du film réside dans le fait que le Shield ait été créé par Howard Stark. Et que Peggy Carter ait été choisie pour le co-diriger.

Evidemment, nous sommes dans le Marvel Cinématic, un monde cohérent dans les films, mais différent du monde Marvel des comics. Dans le Comics, le Shield n'est pas créé par Howard Stark (quoique, avec leur sale manie de ré-écrire leur histoire, les scénaristes vont bien nous refourguer cette version également). En fait, on ne sait pas vraiment qui est à l'origine du Shield.

Mais c'est tout à fait logique dans le Marvel cinématic. Après tout, Howard Stark a travaillé avec Captain America, a mis son génie et son argent au service du projet Super Soldat et ses recherches ont amené son fils à améliorer son armure. Normal donc qu'il mette en place le Shield. 

Et comme une bonne surprise n'arrive jamais seul, Dum Dum est également présent dans le court métrage. Et surtout son nom est clairement cité, ce qui n'était pas le cas dans Captain America. Dans le monde Marvel Comics, Dum Dum travaille avec Nick Fury (le blanc) depuis au moins la 2e guerre mondiale...