Si j'ai énormément voyagé en Europe, je n'avais jamais quitté ce continent et tous mes déplacements s'étaient faits en bus, train ou
voiture.
C'est donc la première fois que je prenais l'avion quand je suis parti au Québec le 3 juillet dernier, l'occasion de voir comment
marchaient ces fameux écrans cinémas aériens.
Première constatation, il faut avoir de bon yeux : à peine une quinzaine de cm de diagonale et une définition digne d'un téléphone
portable. Ne boudons cependant pas notre plaisir, après tout, on est dans un avion, pas dans un cinéma.
Le choix est relativement vaste, mais volant sur la British Airwyas, la langue principale est donc l'anglais, parfois sous titré.
Cependant quelques nouveautés étaient disponibles dans la langue de Molière : Hannah Montana, 17 ans encore, Pusher ou , plus curieusement, Amélie Poulain. A cela s'ajoute les téléfilms ou les
dessins animés comme Monstres Vs Aliens.
A l'aller, on choisit son film, au retour, on choisit sa chaîne, système nettement moins souple car on ne peut pas mettre sur pause.
Et comme sur BA, on vous nourrit toutes les deux heures, dur de suivre correctement un film. Le vol durant 6 heures, on sait qu'on pourra retrouver la séquence manquée mais bon.
A l'aller , je choisis de revoir Watchmen , le chef d'oeuvre de Zack Znyder. Mais rapidement, je m'aperçois que la version aérienne
est une tout public. Exit donc les scènes de sexe (y compris le baiser lesbien du générique) et la plupart des scènes ultra violentes ou gores. En clair, le film perd au moins une vingtaine de
minutes. Tant pis, j'en profite pour savourer l'excellente version originale. Par contre, pas eu le temps de voir la fin de Monstres contre Aliens, le système ayant buggué. Tant
pis.
Au retour, étant moins disponible, je me suis passé Hanna Montana - le film, spectacle gentillet et inoffensif mais sympathique quand
même. La censure y était sans doute moins présente que Watchmen. J'ai continué avec Les insurgés, un film sur la résistance juive plutôt bien foutu.
Dans les deux cas, il faut bien évidemment mettre un casque (que la BA vous prête, tandis que certaines compagnies comme Air Transat
voue loue !!) histoire de ne pas gêner le voisin.
Cela étant dit, à l'aller comme au retour, j'ai quand même fini les deux dernières heures avec un bouquin car regarder sur un timbre
poste, au bout d'un moment, votre cerveau demande grâce.