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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 06:39

menteur.jpgLe pitch : alors qu’il s’apprête à plaider une affaire qui pourrait le booster dans sa carrière, un avocat se voit privé du « don » du mensonge pendant 24 heures !

 

En 1997, Jim Carrey est dans une situation délicate ! Alors que ses premiers films (Ace Ventura, The Mask, Batman Forever) ont été des triomphes, voilà qu’il marque le pas : Ace Ventura 2 n’a pas vraiment fonctionné comme le premier tandis que le génial Dijoncté a déçu avec juste 60 millions de recettes. Or, Carrey touche désormais 20 millions de dollars par film et il faut donc être « rentable ». Avec Menteur, menteur il revient à la comédie pure, tout en y insérant une bonne dose de scènes familliales. Du coup, les fans de grimaces et de bons mots parfois vulgaires sont aux anges, ceux qui préfèrent les comédies moins grinçantes sont contents aussi. Pari réussi car, rien qu’aux USA, le film rapporte 180 millions de dollars et Carrey repart du bon pied.

 

Il est vrai que Menteur, menteur est à hurler de rire ! En jouant sur le concept de l’avocat qui ne peut pas mentir, Tom Shadyac (déjà complice de Carrey sur Ace Ventura) multiplie les situations cocasses et hilarantes, comme cette scène où, poussé par sa patronne, Carrey se voit obligé de dire tout haut ce qu’il pense de ses collègues ! La surprise du grand manitou du cabinet juridique se change en franche rigolade, forcément contagieuse et c’est à la fois dans le film et dans la salle qu’on se tord de rire.

 

Idem pour les scènes de tribunal que Shadyac film comme Rob Reiner filmait des Hommes d’honneur, mais en ridiculisant la procédure dès que Carrey ouvre la bouche ! Ses interrogatoires deviennent des tourbillons délirants et tous ses subterfuges tombent à l’eau dès qu’il dit la vérité.

 

Les amateurs de blagues graveleuses ne seront pas en reste, comme lors de ce passage où Carrey avoue à une jeune femme que, si elle est bien acceptée dans le cabinet, c’est grâce à ses « beaux nichons » ! Et je parle ici de blagues softs ! Le comédien joue sur tous les tableaux et remporte la mise. D’autant que dans les scènes plus tendres, notamment avec son fils et son ex-femme (Maura Tierney avant qu’elle ne devienne l’un des piliers d’Urgences), il est là aussi convaincant !

 

Menteur, menteur n’est certes pas un chef d’œuvre mais un franc moment de rigolade que l’on peut voir et revoir sans se lasser ! Chaque vision nous fait découvrir une grimace que l’on n’avait pas remarquée ou un bon mot passé inaperçu !! C’est sans aucun doute l’un des meilleurs films de l’homme élastique ! Quel dommage que De Funès et lui n’aient jamais pu se rencontrer ! L’un est parti trop tôt, l’autre a éclôt trop tard !

 

En attendant, Menteur, menteur fut l'un des sommets de la rigolade de 97. En France, il ne connut pas le même succès loin de là, et j'ai souvenir de m'être tordu de rire dans une salle quasiment vide. Mais le public ne savait pas ce qu'il manquait !!

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  • Enseignant, fan de cinéma et de métal, chanteur dans différents groupe de métal, collectionneur de tout ce qui touche à Star Wars... what else ?
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La côte

***** Chef d'oeuvre !!

**** Très bon, allez y vite !!

*** 1/2 * Entre le bon et très bon, quoi...

*** Un bon film

** Moyen, attendez la vidéo

* Comment ai-je pu aller voir ça ??

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