Si on pouvait penser qu’un seul type de disque haute définition était amplement suffisant, on ne peut s’empécher de se dire qu’une fois de plus , le consommateur a payé les pots cassés de ces essais à répétitions.
Car ceux qui ont investi dans un lecteur hors de prix au départ (les lecteurs HD DVD avaient fortement baissé vers Noël) se retrouvent avec une machine qui ne leur servira plus qu’à lire des DVD normaux.
Qu’on se le dise, les cocus de la HD, ce ne sont pas les dirigeants de Toshiba qui ont loupé leur pari mais ceux qui ont cru en cette technologie, souvent encouragés par des médias qui ne prennent pas trop de risques.
Il n’y aura donc plus de DVD HD d’édités, tout comme il y a 8 ans, les Laserdisc ont cessé d’être fabriqué. Et tant pis pour le choix ou l’innovation.
Car là aussi, c’est une constante : rappelez vous les promesses du DVD pour s’imposer : au minimum 4 langues et 32 sous titres, du DTS comme s’il en pleuvait, des bonus inédits et des masters impeccables. 10 ans après, certains bonus comme les commentaires audio de la Warner ne sont toujours pas sous titrés, certains masters n’ont jamais été améliorés, les sous-titres ne sont pas toujours présents, y compris en français.
Alors oui le prix des disques a chuté mais là aussi, il n’a fait qu’atteindre son vrai prix. Pendant plusieurs années, on a surpayé un produit.
L’industrie s’apprête donc à faire de même avec le Blue Ray. Vendu 25 euros, avec des bonus parfois proche du néant, un disque , pour être bien lu, nécessite un nouveau téléviseur, n’est pas forcément compatible avec votre ampli… Et gageons que si la mayonnaise prend, nous aurons droit à ces éditions collector ultimes, histoire de faire racheter les films pour la énième fois.
Et si on se contentait du DVD ?