Le pitch : depuis 2 ans, un mystérieux justicier masqué hante les rues de Gotham. Le meurtre du maire de la ville va l'obliger à se confronter à son passé.
Chronique vidéo donc ! Suivez le lien et n'hésitez pas à vous abonner à ma chaine :
Petit démarrage pour Wicked en France !
Bo US | 08/12/24 | BO France | 10/12/24 | BO Monde | 01/12/24 | ||||
Viania 2 | 300 M$ | Viania 2 |
4 085 442 E |
Vice et Versa 2 |
1,682 M$ |
||||
Wicked | 320,5 M$ | En fanfare | 789 502 E | Deadpool & Wolverine | 1,316 M$ | ||||
Gladiator 2 |
132,7 M$ |
Wicked | 290 190 E | Moi, moche 4 |
|
||||
Pushpa 2 | 9,3 M$ | Gladiator 2 |
2 552 142 E |
Venom 3 | 468,1 M$ | ||||
Red One | 85,7 M$ | Leurs enfants après eux |
151 092 E |
Vania 2 | 386,4 M$ |
Le pitch : depuis 2 ans, un mystérieux justicier masqué hante les rues de Gotham. Le meurtre du maire de la ville va l'obliger à se confronter à son passé.
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Le pitch : depuis des millénaires, un groupe de surhumains protègent la Terre de la menace des déviants. Mais les Eternels poursuivent-ils tous le même but ?
Ma chronique vidéo. Comme hélas depuis quelques mois, impossible d'intégrer directement la vidéo sans payer.
Le lien donc : https://www.youtube.com/watch?v=GQGQET0WD4k
Autour des salles obscures : Les éternels
Belle tentative de présenter des personnages très peu connus du grand public, Les éternels se pose comme une nouvelle étape du MCU, tout en introduisant un ...
Le pitch : alors qu'un séisme majeur s'apprête à dévaster la côte ouest des USA, un pilote d'hélicoptère secouriste va devoir faire preuve d'un courage sans faille pour sauver sa famille du drame à venir.
Ah , les films catastrophes !! les scénarii téléphonés, les coïncidences énormes, les personnages tellement clichés que ceux de Plus belle la vie semblent sortis de la plume de Tarantino. Et cette propension qu'ont les catastrophe à s'acharner sur le continent américain...
Bref, quand on dit "film catastrophe", on sait à quoi s'attendre, mais finalement, c'est cela qu'on aime.
Parce que le style offre quasiment à coup sur de la destruction massive à grande échelle, des images jamais vues, des situations plus tendues que le string de Beyoncé, sans oublier des sacrifices sur fond de patriotisme et des morts bien graphiques pour les lâches qui pullulent dès que les nuages noirs s'accumulent.
Vous savez quoi ? San Andreas coche toutes les cases et y ajoute également le couple séparé qui va se retrouver, une constante depuis ID4 (Jeff Goldblum renouant avec son épouse lors du mariage de Will Smith) même si on peut trouver la genèse de cet arc narratif dans Piège de cristal.
Aucune surprise donc dans San Andreas, mais le film dispose d'un atout non négligeable : Dwayne Johnson. En effet, notre ex-catcheur préféré est relativement à l'aise en papa poule qui ne cherche qu'à retrouver sa fille et il insuffle suffisamment d'humanité au rôle pour faire passer tous les clichés du genre. Et même si on devine les astuces du scénario à des kilomètres - évidemment que sa femme va réussir à sauter dans l'hélicoptère - , le temps passé en la compagnie de cette famille qui n'est pas vraiment au bon endroit au bon moment est très agréable.
Il est vrai que la mise en scène est suffisamment alerte pour faire passer pas mal de pilule , que le film ne compte pas de temps morts - au contraire du casting qui se fait décimer plus vite que dans un smasher - et que les effets visuels, bien aidés par d'excellents CGI, sont de tout premier ordre. Certaines visions sont dantesques, comme le passage où l'on voit la Californie onduler sous l'effet du tremblement de terre , ou ces immeubles s'écroulant les uns sur les autres.
La seule surprise vient des caractères féminins . Pas qu'ils soient exempts de clichés, mais elles participent vraiment à l'action, notamment la fille du héros qui, une fois tirée d'affaire lors du premier acte, va prendre en main son petit groupe. C'est suffisamment rare de le souligner dans un univers très masculin.
Visuellement, le film aligne des scènes plus spectaculaires les unes que les autres, le clou étant un gigantesque tsunami qui va ravager San Francisco. Car un film catastrophe "moderne" ne se contente plus d'un seul type de menace, mais en expose plusieurs au public. Les visions dantesques de la ville du Golden Gate en flamme, sous les eaux ou traversée par des crevasses dues au tremblement de terre restent imprimées dans nos rétines.
Au rayon négatif, on notera un Ioan Gruffud profondément caricatural (il est riche mais d'une lâcheté insondable) , une Kylie Minogue qui a bien mal vieilli et dont l'apparition à l'écran tient plus du gadget , un sous emploi du scientifique de rigueur (Paul Giamatti) et des Deus ex machina bien trop voyants comme, par exemple, ce moment où, en regardant la casquette d'un protagoniste, The Rock va comprendre qu'un aérodrome lui permettra de rejoindre Frisco.
Au final, San Andreas est un bon film catastrophe, pas plus crédible qu'un autre mais très divertissant , bien servi par un Dwayne Johnson très charismatique, spectaculaire et même si le suspens y est proche du zéro, on ne s'y ennuiera pas une seule seconde. Un bon film pop corn, quoi.
Ma critique vidéo du dernier Spiderman ! Spoiler : j'ai beaucoup aimé !!
Le pitch : 1972, Richard Collier, un auteur dramatique se voit aborder par une vieille femme qui lui donne une montre en lui disant "Reviens moi, je t'en supplie". En cherchant à en savoir plus, il va découvrir qu'il a connu cette femme, Elyse McKenna, une actrice... en 1912.
Quelque part dans le temps est sans doute l'une des plus belles histoires d'amour du cinéma. Mais c'est aussi le film fantastique sans effet visuel le plus étonnant que l'on puisse voir. Porté par un casting étincelant (Christopher Reeves, Jane Seymour et Christopher Plummer), mis en scène avec une élégance rare par le très bon Jeannot Szwarc qui s'empare avec brio de la nouvelle de Richard Matheson et déroulant une histoire absolument merveilleuse, le film , sorti en 1980 est bien plus qu'un classique. C'est aussi et surtout la preuve que le cinéma peut faire voyager, rêver et pleurer sans se servir des artifices classiques.
Si on y ajoute une sublime musique de John Barry, une reconstitution minutieuse de l'avant guerre aux USA et qu'on accepte le postulat que le héros remonte le temps par la seule force de sa pensée, on est vraiment face à un chef d'oeuvre.
Car tout dans ce film est sublime. Des première scènes dans un New York finalement très artificiel à la scène finale (qui a forcément inspiré James Cameron, j'y reviendrai) , en passant par la longue quête de Collier pour comprendre pourquoi cette femme lui a donné ce médaillon, l'histoire prend son temps et ne force jamais la main au spectateur. Bien au contraire, elle le laisse imaginer , faire la part des choses, comprendre que tel indice laissé dans la partie contemporaine (le groom qui se rappelle qu'en 1912, son père lui interdisait de jouer au ballon dans l'hôtel) va forcément se retrouver dans la partie située dans le passé. Le script égrène son histoire petit à petit.
Alors , bien sûr, les esprits cyniques se gausseront de cette folle histoire d'amour , de sa naïveté voire de sa chasteté. Ils critiqueront l'absence d'effets visuels lors du voyage dans le temps (le héros s'endort dans sa chambre d'hôtel et à son réveil, il est en 1912, sans explication aucune). Ils pourront même taper sur le rythme lent. Mais qu'importe.
Porté par deux acteurs totalement en symbiose , Reeves qui fait oublier ici la toute puissance de son Superman et Jane Seymour, d'une beauté renversante, la rencontre, finalement tardive, propulse ce qui n'aurait pu être qu'une banal histoire de paradoxe temporel, dans une autre dimension, celle où la caméra se fait confidente d'une histoire naissante.
Une scène magistrale parmi d'autres : alors que Elise McKenna joue la pièce dont elle est la vedette devant un public fasciné, elle brise alors le 4e mur et s'adresse directement à Collier, lui avouant son amour, avant de reprendre le fil de sa pièce. D'après le réalisateur, dans l'excellent entretien qu'il donne en bonus à Marc Toullec (Mad Movies, Impact) , cette scène fut l'une des plus dures à tourner, en raison de l'intensité de son dialogue. Mais au final, quelle merveille !!
Réalisé avec peu de moyens (des figurants bénévoles, un hôtel qui mit son bâtiment à la disposition de la production, un tournage de seulement 5 semaines) et un studio qui ne s'intéressait pas du tout au film - Szwarc sortait des Dents de la mer 2 et les pontes d'Universal aurait préféré qu'il fasse un autre blockbusters - , c'est le film le plus personnel de son auteur , et même s'il fut un échec à sa sortie, il gagna ses galons d'oeuvre culte au fur et à mesure du temps.
42 ans après sa sortie, il faut redécouvrir ce merveilleux conte. J'avais eu la chance de le voir en 1980 même si, il faut l'avouer, j'espérais surtout voir Superman remonter le temps. Mais déjà à cette époque, j'avais été subjugué par l'économie de moyens et par la puissance de l'histoire. Le Blu-ray se trouve facilement et à petit prix.
Maintenant, parlons de Cameron. Un personnage qui remonte le temps par amour, deux amants qui se retrouvent à la toute fin du métrage dans leur prime jeunesse par delà la mort... Je reste persuadé que le grand James a vu Quelque part dans le temps, qu'il l'a aimé et que, quelque part, les images les plus fortes lui sont restées en tête.
A vous de juger.
Voici donc la chronique vidéo de la séquelle de Venom. Overblog n'autorisant plus l'intégration directe des vidéos , à moins de souscrire un abonnement payant, il faut donc suivre le lien ci-dessous.
Pour résumé, j'ai trouvé ce film sympathique, mais souffrant comme le premier d'un trop grand écart entre le côté brutal des symbiotes et un humour parfois facile. Heureusement, la dernière partie , l'affrontement entre Venom et Carnage, permet au métrage de finir en beauté. Et la scène post-générique est vertigineuse !!!
Pour la première fois, une chronique en vidéo d'un film !!! Enjoy !
Dune : quand un livre culte donne un chef d'oeuvre du 7e art !
Petite incartade à la philosophie de la chaine : on ne va pas parler de metal (quoique à un moment de la vidéo... bon, vous verrez bien) mais de cinéma.Ne vo...
Le pitch : alors que Godzilla semble s'être retourné contre l'humanité, Apex, une société de très haute technologie, souhaite utiliser Kong pour atteindre la terre creuse...
ATTENTION : cette chronique contient des spoilers. Si vous n'avez pas encore vu le film, mieux vaut reporter votre lecture.
4e volet du Monsterverse, ce combat de titans était tombé à pic pour relancer la fréquentation dans les salles US. Sorti en mars dernier, il fut le premier film depuis Bad Boys 3 à passer la barre des 100 millions en Amérique et en engrangea 467 dans le monde entier. Un bon score qui dépassait celui de Godzilla King of Monsters, mais restait logiquement en deçà de Skull island (566 millions) et Godzilla 2014 (524).
Reprenant certains personnages vus dans King of Monsters, ce nouvel opus nous projette dans plus de 40 ans après les évènements de Skull Island. Kong y est désormais surveillé de près par les hommes , mais coule des jours paisibles. Du côté de Godzilla, le titan oscille toujours entre le bien et le mal et le début du film le voit attaquer, apparemment sans raison, les installations d'Apex, une société dont la façade respectable cache une réalité nettement moins reluisante.
Godzilla Vs Kong fonctionne à la façon des Marvel Team Up, à savoir des comics où deux super héros (généralement Spiderman ou La chose) commençaient par s'affronter avant de faire front contre un ennemi commun. Ainsi, les deux titans vont donc se castagner déjà sur mer puis dans Hong Kong avant de devoir s'unir contre MechaGodzilla, un titan artificiel développé par Apex !
Entre deux combats, l'histoire se focalise sur deux groupes humains. Le premier voit donc des scientifiques employés par Apex et cherchant à atteindre la terre creuse, territoire d'origine des titans et de Kong et que le PDG soupçonne d'abriter une source d'énergie capable de remettre l'humanité à égalité avec les monstres qui attaquent périodiquement la planète. Dans ce groupe se trouve une petite fille malentendante qui a trouvé le moyen de communiquer avec Kong, justifiant ainsi que le scénario l'emmène dans des endroits d'une dangerosité inouïe.
L'autre groupe est un trio, composé d'un théoricien du complot , d'une de ses admiratrices - qui se trouve être la fille d'un des scientifiques de King of Monsters, et son ami, totalement dépassé par les évènements. Le trio va rapidement comprendre que Apex n'est pas aussi "sympathique" que sa communication veut le faire croire et découvrir le secret derrière l'attaque initiale de Godzilla en Floride. Cela permet quelques saillis comiques, même si cet aspect reste marginale.
Bien entendu, ce qu'espère le spectateur, c'est l'affrontement entre les deux monstres. Et même si le réalisateur Adam Wingard (You're Next, Blair Witch 2016) estime que les situations vécues par les hommes doivent répondre aux dangers qu'affronte Kong, comme par exemple la noyade lors du premier combat, il est évident que le film prend toute sa mesure quand il met en scène les titans.
Et de ce côté, on est servi ! Ultra spectaculaire à souhait, les trois affrontements sont diversifiés , tant par leur environnement qui va convenir à l'un ou l'autre. Ainsi , Godzilla prend le dessus sur Kong en pleine mer tandis que la jungle urbaine de Hong Kong permet au grand primate d'utiliser le décor pour être à la hauteur de son homologue reptilien. L'humanité n'a plus qu'à se terrer et espérer que les dégâts monstrueux engendrés par cette guerre ne feront pas trop de victimes, même si on peut douter que des gratte-ciels qui s'effondrent les uns sur les autres en font des milliers.
La surprise du film tourne autour de la terre creuse. Loin d'être un gimnick, il en devient le thème centrale de la 2e partie avec, là aussi, des images grandioses d'un environnement jouissant d'une gravité inversée (et totalement surréaliste). Et quand Kong découvre le temple de ses ancêtres , immense caverne qui pourrait contenir des dizaines de basilique St Pierre, on en apprend un peu plus sur ses origines. D'ailleurs, les protagonistes évoquent tous dans les bonus leur envie que le 5e volet se déroule plus longtemps dans cet environnement. Après tout, on ne fait qu'effleurer le monde des titans.
L'autre surprise est donc l'apparition de MechaGodzilla, un titan mécanique qui n'a rien à envier aux transformers de Michael Bay. Comme toujours, la créature de Frankenstein échappe à son créateur (ce qui nous vaut une mort assez rigolote) et devient le pire ennemi de l'humanité. Il faudra donc que Kong et Godzilla enterrent la hache de guerre afin de briser définitivement la menace.
On le voit, Godzilla Vs Kong est un pur film pop corn, un blockbusters décomplexé dont le scénario n'est qu'un prétexte à filmer deux titans se mettant sur la tronche, un plaisir régressif mais très bien réalisé. Alors, oui, on pourra reprocher une approche "humaine" très clichée , une justification oiseuse de l'attitude de Godzilla et une certaine lassitude quand le combat s'éternise. C'est sans doute le prix à payer pour un spectacle , que nous n'avons pas pu voir sur grand écran en France, qui ne cherche jamais à être prétentieux. Au contraire, il annonce rapidement la couleur et offre au spectateur ce qu'il est venu chercher dans le titre.
Le pitch : pourchassé par le général Ross suite aux évènements de Civil War, Natasha Romanov va devoir faire face à son passé...
Premier film Marvel sorti depuis la pandémie, mais 2e film post Engame, Black Widow permet donc au MCU de revenir sur le devant de la scène.
S'il était prévu depuis longtemps que la Veuve ait droit à son propre film solo - c'était la seule Avengers qui n'y avait pas eu droit - , sa mort dans Endgame aurait pu sonner le glas de cette volonté. Sauf que chez Marvel, on a une arme secrète : le temps !
Et comme pour Captain Marvel, on va donc revenir quelques années en arrière avant les évènements d'avec Thanos pour raconter l'histoire de Natasha Romanov. On la redécouvre toute enfant et on va vite comprendre que les apparences sont trompeuses et que la belle vie américaine de la gamine cache quelque chose de bien moins reluisant.
Nouveau saut dans le temps et nous voilà en 2016 alors que la Veuve cherche à s'échapper au Général Ross, qui traque les ex-Avengers depuis que ceux-ci ont mis Berlin à feu et à sang. L'histoire va donc enfin pouvoir commencer et on va en apprendre beaucoup plus sur le premier personnage féminin mis en avant par Marvel.
Sans spoiler, autant dire de suite que le script regorge de surprises, de retrouvailles familiales et d'ennemis retors. Mais c'est surtout l'aspect "film d'espionnage" qui va primer. En effet, la Veuve étant sans super pouvoir, elle ne peut pas être opposée en solo à des ennemis trop puissants. On regrettera cependant le changement de sexe de Taskmaster, le maître de corvée ! Dans le comics, c'est un homme dont la mémoire photographique lui permet d'apprendre instantanément les mouvements de ses ennemis. Ici, le personnage est quelque peu sous-exploité même si ses origines réservent une surprise sympathique.
Rapidement aidée dans sa quête par une autre femme, Natasha va donc découvrir que son passé la rattrape et que ce qu'elle pensait avoir fini depuis des années est toujours présent et menaçant.
Nanti de très belles scènes d'action, notamment une excellente poursuite véhiculée dans un labyrinthe de rue, Black Widow va crescendo aller vers sa conclusion, retrouvant un à un les membres de sa "famille" pour un combat final forcément dantesque, dans une base volante qui fait passer l'héliporteur du Shield pour un simple planeur. Le film passe alors à un stade supérieur et offre donc toutes les promesses que nous étions venues chercher. De film d'espionnage plutôt bien foutu, Black Widow devient un vrai film de super héros, techniquement au top - on sent que Disney/Marvel met un maximum d'argent dans ses films - et, même si le vilain manque de personnalité, c'est le moins que l'on puisse dire.
C'est d'ailleurs un problème récurrent chez Marvel depuis quelques films, si l'on met de côté Thanos ou Mystério, les méchants ne sont pas à la hauteur. L'univers mis en place est léché , admirablement synchrone avec les autres films, mais jamais on ne va trembler pour Romanov et c'est bien dommage.
Visuellement, le film est très beau malgré le côté terre à terre des deux premiers actes. Les idées fusent, les cascades sont bien réglées et le complot qui se dévoile peu à peu permet de donner un vrai liant à l'histoire. On en apprend pas mal sur Natasha même si on sent que Marvel a laissé pas mal de pans dans l'ombre, histoire sans doute de se focaliser une séquelle.
Enfin, je n'ai pas trouvé le cadre "féministe" du film envahissant, bien au contraire. Le thème de l'abus des femmes par les hommes est bien amené, subtil et voir une espèce de pleutre manipuler son armée féminine comme une armée de jouets mortels approfondit encore ce thème. Ajoutons y le plaisir de revoir Rachel Weiz (La momie, Agora) en guerrière bien badass et une mise en scène franchement inspirée de Cate Shortland , dont c'est le 2e film seulement, et oui, on a bien affaire à un film "féminin" , avec un casting qui met les femmes en valeur, les seuls héros masculins étant soit réduit au rang de faire valoir (le gars qui trouve les moyens de transport pour Natasha) soit ne sont pas vraiment à la hauteur de leurs ambitions - Red Gardian , engoncé dans un costume qui supporte mal son embonpoint en est la preuve. A l'inverse, Scarlett Johansson est toujours aussi sublime dans le rôle de sa vie ! On peut même se demander si Disney a bien fait de la sacrifier. Mais bon, on le sait, chez les super héros, la mort n'est pas éternelle.
Premier film post pandémie, mais intégré à la phase IV qui se conclut par Endgame (malgré une scène post générique qui regarde après ce film) , Black Widow, sans être une totale réussite, est un excellent Marvel, un bon blockbusters et un parfait spectacle estival. On ne lui en demandait pas plus.
Le pitch : Kamada Tanjiro, toujours à la recherche d'un remède qui pourra sauver sa soeur de sa condition de démon, et ses acolytes décident de prêter main forte au pilier de la flamme Kyojuro Rengoku qui a pris place à bord d'un train où 40 personnes ont été massacrés par les démons.
Vous n'avez rien compris au pitch ? C'est normal si vous ne connaissez pas le manga Demon Slayer. Mais sachez que même si vous n'avez jamais ouvert un seul tome de cette saga, publiée en France depuis septembre 2019, vous serez rapidement happé par le tourbillon de folie de cet animé.
Disons le tout de suite, en adaptant l'arc "Le train de l'infini", le scénario ne fait pas dans la dentelle et on pourrait y voir une hallucinante succession de bastons entre les protagonistes et le puissant démon Emmu. Sauf qu'au delà de ces combats magistralement animés, le film propose une analyse profonde des différents caractères des héros, de leur volonté d'aller au bout de leur mission et via les rêves que le démon va leur imposer pour tenter de les briser.
En effet, Emmu attaque ses adversaires sur tous les plans de la réalité et en les endormant, il va les confronter à leurs peurs, leur cauchemar et tenter de les déstabiliser. Ces séquences, parfois très dérangeantes (l'une d'entre elles évoque le suicide) constitue de faux répit dans le film. Quand l'un des personnages semble nager dans un océan de féliciter, que la musique se fait plus douce, Emmu l'incite en fait à renoncer à la vie.
L'essentiel du métrage se fait sur des combats, qu'ils soient physiques ou psychiques, qu'ils se passent dans le train, sur le toit du train ou près du train accidentés, chaque combat est chorégraphiés de main de maitre. Et si on peut regretter le volume assourdissant de la musique qui souligne un peu trop fortement la moindre action, les amateurs du manga seront aux anges de voir les belles pages prendre vie en couleur. Il est évident, cependant, que si vous êtes réfractaires à cette forme d'animation, où les personnages n'hésitent à sur-ligner leurs émotions, Le train de l'infini n'est pas fait pour vous.
Ce que j'ai le plus apprécié dans cet animé, c'est surtout le fait qu'il s'insère parfaitement dans la trame du manga et qui lui donne une tout autre dimension. Je précise que je n'ai pas vu la série animée, mais que j'ai lui les volumes parus en France. Mais j'ai retrouvé dans Le train de l'infini, ce qui fait le sel de l'histoire : des combats épiques, des héros en proie à leurs doutes mais se savant oeuvrer pour le bien, ainsi que ce sens du sacrifice propre à la série.
En conclusion, Le train de l'infini mérite bien son triomphe ! Au Japon, il a été vu par plus de 28 millions de personnes, battant donc le "vieux" record de Chihiro. En France, avec plus de 500 000 tickets vendus au moment où j'écris ces lignes, le succès est également au rendez-vous. Et les applaudissements du public à la fin de la séance, chose que je n'avais plus entendu depuis Avatar montre que, outre la joie de revenir dans un cinéma, Demon Slayer est clairement le manga le plus apprécié en France actuellement.
Une telle réussite ne peut que faire regretter le fait que peu d'animés sortent chez nous sur grand écran, excepté les Ghibli et quelques Ovnis comme Your Name ou Le garçon et la bête. Pensons à tous ces films que nos amis japonais peuvent voir au cinéma, comme, au hasard, une fois par an, une aventure de détective Conan.
Mais ne boudons pas notre plaisir. Le train de l'infini est un superbe animé , un vrai film de cinéma qu'il serait vraiment dommage de découvrir sur un petit écran. Et rien que pour cela, je suis bien content de l'avoir choisi comme "premier" film post réouverture !!
***** Chef d'oeuvre !!
**** Très bon, allez y vite !!
*** 1/2 * Entre le bon et très bon, quoi...
*** Un bon film
** Moyen, attendez la vidéo
* Comment ai-je pu aller voir ça ??