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15 février 2022 2 15 /02 /février /2022 19:51
Falcon et le soldat de l'hiver (****)

Le pitch : traumatisé par la disparition de Captain América, Sam Wilson refuse d'endosser le rôle du soldat à la bannière étoilée. De son côté, Bucky Barnes, l'ex soldat de le l'hiver tente de surmonter ses traumatismes et sa culpabilité. Deux héros que tout oppose vont devoir cependant s'allier pour faire face à un groupe terroriste qui a réussi à récupérer du sérum de super soldat.

Présenté sous forme d'une mini série de 6 épisodes, Falcon et le soldat de l'hiver s'est avéré une très bonne surprise. Piochant plus du coté du 2e Captain America que d'Avengers, avec finalement peu de "super pouvoirs" , l'histoire se focalise donc sur un mix d'espionnage , de complots à l'échelle mondiale, de retour de personnages comme le baron Zémo et l'introduction de personnages bien connus des amateurs du comics comme John Walker alias US Agent, le tout matinée de grosses scènes d'action. 

 

Disney oblige, les gros moyens sont de sortie (150 millions de dollars de budget). Le format de chaque épisode fait, comme pour The Mandalorian par exemple, très cinéma, de même que la photographie. Les effets visuels sont parfaits et très franchement , les six épisodes ne feraient pas tâche sur un grand écran. Bref, d'un point de vue visuel, la série est une réussite totale. On y voyage beaucoup, notamment dans la mythique ville de Madripoor (que l'on connait surtout dans la première série de Wolverine) ou en Europe dans l'Est, mais on sait bien qu'aucun acteur ne s'est rendu dans ces pays. Et même aux USA, on parcourt la côte est, notamment quand Sam va se ressourcer chez sa soeur.

 

Mais au delà de l'emballage visuel, c'est surtout l'histoire qui prime. Prenant corps après le retour des gens effacés par Thanos, la série montre un monde en crise, où des réfugiés cherchent à trouver leur place dans des pays qui se sont passés d'eux pendant 5 ans, un monde où la paranoïa règne et le nationalisme remonte en flèche. Ainsi, John Walker est le nouveau Captain America, mais un Captain sans la moralité de Steve Rogers. Ou plutôt, un Captain qui n'hésite pas à utiliser des méthodes brutales, à se laisser dominer même par sa violence (comme on pourra le voir dans le 5e épisode). 

 

Le premier épisode pose donc le décor avec deux héros qui se cherchent, qui s'interrogent sur leur devenir et leur place dans ce nouveau monde. Bien évidemment, comme dans un bon buddy movie, Sam et Bucky vont devoir s'apprivoiser, se connaître, apprendre de l'autre et surtout se dire que les méthodes de l'autre ne sont peut être pas si mauvaises. Et leur complicité va donc grandir au fur et à mesure que les galères vont s'accumuler. Car , même si le duo va trouver quelques alliés comme Sharon Carter ou plus inattendu comme le Baron Zémo, le Faucon et le Soldat de l'hiver vont devoir louvoyer entre rester fidèles à leurs idées et affronter un ennemi pas si machiavélique.

 

En ayant le temps de développer son histoire sur quasiment 6 heures, le script peut donc présenter un groupe de méchants, les Flags-smashers, de manière non caricaturale. Car au delà de leurs méthodes brutales, on peut comprendre leurs motivations, sans pour autant les approuver. Et le fait que ce groupe soit dirigé par une gamine de 20 ans , Karli Morgenthau , que le Conseil mondial de rapatriement , chargé de gérer les conséquences du retour des effacés, n'est pas très clair non plus, tout ceci brouille les cartes.

 

Evidemment, la série se connecte au MCU mais de manière finalement assez faible. On y croise les guerrières du Wakanda ou bien un vieil ennemi du faucon, le retour des effacés est au centre de l'histoire, mais le lien avec le MCU me semble moins tenu qu'avec Wanda et Vision , dont on sait que les évènements finaux conduisent à Docteur Strange 2. Ce qui fait que l'on peut regarder la série même si on n'a pas vu tous les films du MCU. 

 

Démarrant tranquillement, la série prend vraiment son envol avec le 2e épisode une fois que les enjeux sont mis en place. A partir de là, le rythme est haletant, les péripéties s'enchaînent et plus on avance, plus l'histoire devient sombre, avec la radicalisation des Flags-smashers et John Walker sombrant de plus en plus dans la violence , au point de tuer un ennemi à coup de bouclier devant des dizaines de personnes. Et au terme des 6 épisodes, on signe pour une suite , déjà annoncée d'ailleurs ! Le graal serait un vrai film de cinéma que l'on pourrait à terme mettre sur nos étagères car, Disney + étant une plateforme de streaming, pour le moment aucune édition vidéo n'est prévue, ce qui est bien dommage.

 

Une série de qualité donc , à voir absolument pour tout fan de Marvel. Et pour les autres !

 

 

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31 mars 2021 3 31 /03 /mars /2021 19:17
Wanda & Vision (avec spoilers)

Attention ! Cet article contient des spoilers sur la série de Disney + ! Donc, si vous ne l'avez pas encore vu, revenez plus tard !

 

Série surprise de Disney +, Wanda & Vision s'est donc avérée une superbe série, faisant le lien avec le MCU, introduisant des personnages secondaires attachants , dont une que l'on avait déjà plus jeune dans Captain Marvel , et surtout s'intéressant au couple le plus improbable de la maison des idées : La sorcière rouge et Vision !

 

S'inspirant de deux arcs à savoir la mini série La vision et la sorcière rouge datant des années 80 (pour la grossesse de Wanda) et House of X (pour voir Wanda recréer un monde à partir de ses pouvoirs magiques), les 9 épisodes sont un pur régal pour le fan tant les références sont nombreuses. Et même si on peut s'étonner de certains choix, notamment de faire d'Agatha Harkness la méchante , alors que dans le monde Marvel, elle est une alliée des Fantastic Four (et accessoirement, la nounou de Franklin, le fils de Reed et Sue Richards) , les raccords avec le MCU sont bel et bien là. 

 

Ainsi, Wanda, dévastée par la mort de Vision des mains de Thanos, le  recrée donc puis emprisonne toute une ville dans son fantasme de vie de couple idéal. Et si les premiers épisodes sont une façon de parodier les sitcoms des années 50 et cie, rapidement, le naturel, à savoir le MCU, revient au galop dès que l'on s'aperçoit que ce monde "parfait" est en fait une création utopique. 

 

Disney en profite d'ailleurs pour introduire de nouveaux éléments comme l'organisation SWORD, qui succède , en quelques sortes au SHIELD, mais en se focalisant  plus sur les menaces spatiales ou pour faire revenir des personnages disparus comme Pietro, le frère de Wanda, assassiné par Ultron. Cependant, ce n'est pas vraiment le Pietro que nous connaissions. Mais je ne vais pas tout dévoiler non plus. 

 

Autre idée géniale, l'utilisation des procédés de tournage . Ainsi, le premier épisode fut tourné en  public (et en une sorte de direct) comme dans les années 50. Puis au fur et à mesure que la série avance, en utilisant des techniques de plus en plus "modernes".

 

La grossesse de Wanda va permettre de plonger dans de la pure comédie, et les premiers craquements vont alors apparaitre. Comment est-il possible que les jumeaux grandissent aussi vite ? Et surtout que cela n'étonne personne ? 

 

Et à partir de l'épisode 4, quand on comprend que le monde de Wanda et Vision n'est qu'un pur fantasme, on retrouve donc un côté quasiment cinéma avec utilisation d'un format salle. C'est d'ailleurs une constante que l'on retrouve chez les productions Disney +. The Mandalorian faisait déjà très cinéma dans son image, à comparer avec le côté "télé" de Netflix, particulièrement flagrant sur The Witcher par exemple.

 

Dès ce 4e épisode, la série va donc naviguer entre le monde fantasmé et la réalité. Certains éléments "bizarres" du début vont donc trouver une explication et l'enjeu va alors se focaliser sur le pourquoi des agissements de Wanda. 

Mais à la fin du 7e épisode, on aura un deuxième twist avec la révélation d'une autre sorcière qui tire également les ficelles de cet étrange monde. De ce fait, d'autres éléments vont alors trouver leur explication. La brillante écriture de ce que tout le monde a pris pour une sitcom décalée - et on peut remercier Disney de ne pas avoir balancé tous les épisodes d'un coup, permettant ainsi la montée du suspense - permet justement cette cascade de surprise et surtout permet de donner des épisodes de plus en plus spectaculaires, le 9e étant largement à la hauteur d'un long métrage cinéma.

 

La prise de risque était énorme pourtant ! Certains spectateurs ont décroché avant la fin du 3e épisode, n'y voyant qu'une série un peu niaise et vaine. C'est là que l'on voit que notre société est décidément bien impatiente !

 

Série féministe en diable (!!) , mettant en scène l'un des personnages les plus puissants de l'univers Marvel - au passage, la maison des idées n'a pas attendu le mouvement Me Too pour mettre en page des personnages féminins forts que cela soit Jean Grey dans sa période Phénix ,  Tornade , Suzan Storm et donc Wanda Maximoff, sans compter des super vilaines d'exception comme Mystique ou L'enchanteresse - Wanda et Vision est donc une vraie bonne surprise, la preuve que la télé peut prolonger de manière sérieuse une expérience cinéma. Les rebondissements, la dichotomie bon enfant/drame vécu par Wanda, le côté schizophrène de l'aventure concourent donc à donner une des séries les plus excitantes du moment. 

 

Vous l'aurez compris, j'ai adoré la série et j'espère maintenant que Disney nous la proposera en édition physique , avec les bonus qui vont avec, parce qu'il y a vraiment de quoi parler pendant des heures d'une telle réussite. 

 

 

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24 mars 2021 3 24 /03 /mars /2021 19:32
Wanda & Vision (sans spoilers)

Le pitch : Wanda Maximoff et son mari, Vision, coulent des jours heureux dans une petite ville américaine. Mais tout ne semble pas vraiment être ce qu'il semble être.

 

Création inédite de Disney +, Wanda et Vision se compose de 9 épisodes centrés donc sur la relation entre La sorcière rouge et l'androïde Vision. Je n'ai pas encore vu le 9e épisode, d'où ce petit article qui sera complété dès que j'aurais pu avoir une vue d'ensemble de toute la série.

 

Tout d'abord, il est évident que cette série ne pouvait voir le jour qu'à la télévision et sur un format "feuilleton" tant le ton pourra déstabiliser le fan qui s'attend à un classique métrage de super-héros. Ensuite, la façon dont Disney a mené la série montre qu'ils ont compris que l'univers Marvel pouvait être exploité de multiples façons si on en respecte les bases. Et ici, elles le sont. Enfin, les moyens employés , notamment au niveau des effets visuels, font qu'on est très très loin d'une production au rabais.

 

Bref, Wanda &  Vision est la bonne pioche de ce début d'année.

 

L'aspect "Soap" est assez génial : au fur et à mesure de l'avancée de la série, les décennies vont se succéder, reprenant tous les tics des soaps des années 50 (le lit séparé dans la chambre par exemple), 60 (les fabuleux habits "hippies"), 70... Chaque épisode se distingue donc visuellement du précédent et dans un premier temps, si on se demande où le studio veut en venir, cet aspect amusant permet de passer un excellent moment, surtout si on se prend au jeu. Certains spectateurs ont critiqué ces premiers épisodes, n'y voyant qu'une parodie des séries américaines du passé. 

 

Et puis, lors d'une phrase anodine, qui entraîne une réaction en chaine inédite, on comprend que Wanda & Vision fait bien partie du MCU. Et prend totalement son envol. En dire plus serait criminel, surtout si vous n'avez pas encore vu la série. Mais si vous avez décroché après les 2/3 premiers épisodes, remettez vous sur Disney + et insistez : vous ne serez pas déçu !

 

Des retournements de situation, il va en avoir et petit à petit , Wanda & Vision devient de plus en plus dantesque, reprenant des passages du comics que les fans connaissent par coeur. L'un des épisodes nous montre le couple déguisé pour Halloween, mais avec les costumes que nous avions dans le Comics dans les années 80 ! Une occasion en or de voir que, ce qui fonctionne sur du papier, ne passe pas du tout à l'écran. Le scénario joue donc avec nos souvenirs, pas mal de fan service tout en ancrant la série dans l'univers plus large du MCU.

 

Bien entendu, un deuxième article, avec spoilers, viendra compléter celui ci, mais d'ores et déjà, je peux dire que cette série est une réussite totale , la preuve que la télévision est en prendre le relais côté originalité...pour peu qu'on lui donne de vrais moyens !!

 

 

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27 septembre 2019 5 27 /09 /septembre /2019 17:45
Ouf ! Spiderman reste dans le MCU

Le jeu de dupe entre Sony et Disney a pris fin aujourd'hui et , finalement, les deux studios vont continuer de travailler ensemble sur Spiderman, personnage devenu essentiel dans le MCU et dont le cliffhanger délirant du dernier épisode lançait la série dans une direction qui n'a été exploitée qu'une fois dans le comics (à l'issue du crossover Civil War).

 

Cette histoire de gros sous avait empoisonné les deux partenaires. En gros, Disney estimait que Sony prenait une trop grosse part du gâteau, alors que le relaunch du personnage était surtout dû à son intégration dans le MCU. Sony  avait alors menacé de dénoncer l'accord et de produire seul la suite des aventures de Peter Parker. Il est vrai que le succès mondial de Venom pouvait leur donner raison, mais le public, désormais habitué à voir le tisseur côtoyer les Avengers ou Docteur Strange, commençait à tirer la tronche.

 

Retour donc à la raison donc ! Le prochain Spiderman sortira le 16 juillet 2021. D'ici là, on aura quelques indices sur la façon dont Parker va gérer sa nouvelle "notoriété". Cela dit, les mêmes sources balancent que ce 3e Spiderman serait le dernier du MCU et conclurait les aventures de Parker . Qui vivra verra.

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31 juillet 2019 3 31 /07 /juillet /2019 12:47
Spider-man far from home (****)

le pitch : Alors que le monde entier pleure Tony Stark, Peter Park, lui même touché par la mort de son mentor, part en Europe avec sa classe de science. Mais sa route va croiser celle d’un étrange personnage, Mystério.

 

Premier film du MCU à succéder au massacre de super héros opéré dans Endgame, Spiderman far from home ne pouvait pas évidemment faire dans la médiocrité. Et c’est avec une intelligence rare que le scénario a décidé d’éloigner notre héros de l’Amérique afin de le mettre en danger dans un environnement qu’il ne maitrise pas. Et c’est également l’intelligence du scénario qui l’amène à se poser de vraies questions sur sa mission : doit-il rester la petite araignée du quartier ou bien prendre la relève des Avengers tombés contre Thanos ?

 

L’irruption de Nick Fury dans sa vie et l’apparition de Mystério vont évidemment remettre en question les certitudes de Peter, d’autant plus que garder son identité secrète devient de plus en plus compliqué. Après Ned, son copain geek et sa tante, c’est au tour d’un personnage très proche de lui de découvrir son secret. Mais c’est surtout sa naïveté qui va lui jouer un très mauvais tour dans cette aventure spectaculaire, exploitant bien les divers villes traversées (Venise, Prague, Berlin, Londres) où le mot d’ordre est faux-semblant.

 

Ceux qui connaissent le Comics savent que Mystério n’est pas un héros et la révélation de ses motivations à mi-parcours ne les étonnera pas. Mais ceux qui ne connaissent Marvel que par le MCU seront sans aucun doute épatés par la succession de coups de théâtre, tous basés sur l’illusion et le fait que rien ne semble vraiment être ce qu’il est, jusqu’aux deux scènes post-génériques, dont l’une qui promet un joyeux bordel dans la suite du MCU ! Jake Gyllenahal est l’acteur parfait pour incarner  Mystério car il arrive à allier un côté sympathique , confiant et un autre bien plus sombre. Et même si on peut être déçu par les motivations finales du personnage (mais tout de même plus poussées que celles du Comics), sa capacité de manipulation force le respect.

 

Si les scènes d’action sont sacrement bien menées, notamment l’affrontement final à Londres, c’est évidemment la vie « privée » de Peter Parker qui permet à l’histoire d’avancer. Tout comme dans le Comics où les super-vilains ne sont là que pour permettre au côté fou de Parker d’émerger (le timide étudiant devenant un moulin à parole sous le masque de Spider-Man), Far from home explore ce qui se passe quand Parker est Parker. Ses doutes sont alors la base du personnage et l’on revient à ce que Sam Raimi avait réussi de mieux dans sa trilogie, mais avec un acteur plus jeune, ce qui permet de vivre plus intensément le dilemme. Beaucoup ont critiqué cet aspect de Parker, mais mine de rien, il n’avait jamais été montré jeune au cinéma, sans expérience, obligé de se chercher une nouvelle figure paternelle, Stark en l’occurence. C’est sans doute pour cela qu’il tombe aussi facilement dans le piège de Mystério. Parker n’a pas confiance en lui, il se sent méprisé , la mort de Stark l’a privé à nouveau de son « père » et il est à la croisée des chemins. On peut s’agacer du traitement de certains personnages secondaires (désolé, mais pour moi, MJ Watson est une rousse flamboyante, pas une jeune latino complotiste et cynique. Quand  à Betty, elle n’a pas à ressembler à Gwen Stacy) mais là aussi, Sony/Disney ont choisi d’ancrer le personnage dans le XXIe siècle.

 

L’humour n’est pas oublié et s’il n’est pas toujours subtil (la « romance » entre Ned et Betty est franchement nunuche) , il permet au film de ne pas sombrer dans le sérieux papal qui, de toutes façons, ne sied pas à Marvel - à la différence de DC , dont je ne comprends toujours pas que Warner ait mis le holà sur la vision très sombre initiée par Zack Znyder, la meilleure pour l’univers de la Distinguée Concurrence - et permet de saines respirations entre deux grosses séquences d’action. La petite bande organisée autour de Parker fait la majorité du travail, mais Peter n’est pas en reste, notamment dans sa relation avec Fury et Happy. Mine de rien, les deux personnages sont les seuls du MCU encore à l’écran et assurent très bien le passage de relais.

 

Techniquement de très haute volée (une constante dans le MCU), le film se distingue par de superbes animations de particules représentant les ennemis élémentaux, rendant crédibles des personnages comme Hydroman ou l’homme de lave, qui auraient été très kitsch sous leur forme Comics. On sait que l’animation 3D permet tout et l’intelligence des techniciens des effets visuels du film n’en fait justement pas trop et parviennent à intégrer des personnages improbables dans un univers finalement très terre à terre.

 

Mais c’est surtout dans le travail des illusions de Mystério que le talent des SFX s’épanouit. Mêlant réalité et fantasme, allant jusqu’à perdre momentanément le spectateur, le temps d’une nouvelle tromperie, ces séquences sont de véritables réussites.

 

Sans atteindre le sommet émotionnel de Endgame ou le dépaysement total des Gardiens de la Galaxie ou Docteur Strange, Far from home est donc une parfaite introduction à la nouvelle phase du MCU et continue d’explorer l’univers de Spider-Man. L’alliance Sony/Disney , d’une intelligence rare, permet donc de disposer du meilleur des deux mondes avec, en clin d’oeil final, le retour de JJ Jameson !!!

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13 novembre 2018 2 13 /11 /novembre /2018 11:27
Adieu Stan Leee

Si le très grand public ne le connait vraiment que depuis 2008 (et ses caméos remarqués dans tous les films Marvel), le fan du comics le connaît depuis... hé bien, depuis qu'il a ouvert un Strange ou une revue Marvel/Panini France. Pour ma part, cela fait donc 40 ans que j'ai découvert le nom de celui qui a inventé Spider-man, les X-Men, Hulk, les Fantastic Four, Thor , les Avengers et j'en passe, sans compter tous les personnages qu'il a créés avant 1961 et le premier numéro des FF, qui a marqué la renaissance de Marvel Comics !!

 

Stan Lee s'est donc éteint à 95 ans ! Un bien bel âge pour un homme qui a toujours rendu ses compatriotes heureux, un artiste pour qui seul comptait le sourire du fan et même s'il avait tendance à enjoliver sa propre légende (ses créations doivent aussi beaucoup à Steve Dikto, Jack Kirby ou John Romita), nul l'osera lui enlever le moindre impact sur l'industrie des Comics.

 

J'avais lu quelque part que Lee avait tourné des Caméos pour les 4-5 prochaines années des films du MCU. On pourra vérifier cela en 2019 dans Captain Marvel, Avengers 4 et Spider-Man 2, mais en attendant, replongeons nous donc dans la masse incroyable de ses récits.

 

Stan Lee vivra à jamais dans nos coeurs !

Adieu Stan Leee
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21 septembre 2018 5 21 /09 /septembre /2018 21:18
Les X-Men dans le MCU...

On s'en doutait depuis le rachat de la Fox par Disney, mais les mutants vont sans doute intégrer le MCU durant la phase IV (qui interviendra après la conclusion de Avengers : infinity War !) .

 

C'est une excellente nouvelle car les X-Men vont pouvoir comme dans les Comics partager l'affiche avec les Avengers. Et si le studio fait bien son travail (mais comment pourrait-il en être autrement vu la façon dont le MCU est magistralement mené depuis 10 ans), on aura donc une addition de talents.

 

Restent deux inconnues : en perte de vitesse dans les Comics aux USA (on est très loin de la suprématie mutante des années 80-90 où les titres X se multipliaient et écrasaient le reste de la production Marvel) , on peut se demander si Disney mettra sur le même pied d'égalité les deux univers. Mais bon, qui ,n'a pas envie de voir sur grand écran X-Men Vs Avengers ?

 

Et puis, il y a Deadpool. Il est évident que le mercenaire est bien trop trash pour la firme de Burbanks. Alors, reste-il dans son univers ? ou bien sera-t-il le perdant de l'histoire ?

 

A suivre !

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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 09:37
Venom, affiche et bande annonce

Continuons de nous projeter dans l'avenir ! Cette fois-ci, c'est Venom qui s'y colle, incarné par Tom Hardy.

 

Le personnage appartient toujours à Sony (je ne pense pas qu'il soit dans le deal avec Marvel/Disney) et le studio a donc décidé de miser sur lui plutôt que sur les Sinistres Six ! C'est un risque, car si la créature (née dans les années 80, suite à la Maxi-série Secret War qui voyait Peter Parker ramener le symbiote de la planète du Beyonder) est très populaire, l'est-elle assez pour tenir un film sur ses épaules ?

 

La nouvelle bande annonce montre pas mal de chose, même si on peut penser que les effets visuels ne sont pas tout à fait finalisés.

 

Ce qui est sûr, c'est que les super-héros ne sont pas prêt de s'éteindre du grand écran, n'en déplaise à James Cameron qui trouve cette présence trop importante.

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28 février 2018 3 28 /02 /février /2018 12:18
Black Panther (****)

Le pitch : devenu roi du Wakanda après la mort de son père, lors des évènements de Civl War, T'Challa va découvrir que la vie de ce dernier n'est pas exempte de zones d'ombres et va se trouver confronter au défi de faire entrer son pays dans le concert des nations.

 

Evacuons tout de suite une polémique naissante : oui, Black Panther mérite son triomphe, mais non, ce n'est pas le meilleur film du MCU. Civil War, Avengers lui sont supérieurs. Et si l'on prend les films "solo" , Doctor Strange présentait un univers plus intéressant encore et le récent Spider-Man osait rebattre les cartes du mythe. Mais si on fait abstraction de ceci (ce qui n'est que subjectif qui plus est), alors Black Panther est un sacré bon film.

 

Evacuons également le casting ! Oui, Black Panther est constitué en majorité d'acteurs noirs et les deux seuls blancs (Martin Freeman et Andy Serkis) sont respectivement un agent de la CIA qui ne dévoilera son héroïsme qu'à la fin du film et une ordure. Et alors ? BP traite de la culture africaine de manière superbe et sans jamais tomber dans le misérabilisme (les scènes où T'challla affronte un adversaire dans le cadre de son couronnement sont un parfait exemple de l'exubérance africaine). Logique donc que les acteurs afro-américains soient convoqués ! Quel plaisir d'ailleurs de retrouver Angela Basset, immense dans Stange Days de James Cameron ou Forrest Withaker dans un rôle qui l'éloigne tellement de ce qu'il a l'habitude de faire.

 

Et comme BP est réalisé par un Afro-Américain, Ryan Coogler (dont ce n'est, mine de rien, que le troisième film), peut-on dire que, après le Wonder Woman porté par deux femmes, son actrice  et sa réalisatrice, le film de super héros fera plus bouger les lignes à Hollywood que les films à Oscars ? J'ose penser que oui.

 

Tout ceci étant dit, parlons du film.

 

Pour être honnête, j'avoue ne pas avoir vraiment vu de James Bond noir comme l'ont décrit plusieurs médias cinémas. Ok, il y a quelques gadgets, on peut voir dans la petite soeur du héros un Q au féminin, mais à un moment, il faut comparer ce qui est comparable.  C'est là qu'on se rend compte que pour parler de film de genre, il faut s'y connaître et non pas balancer des trucs histoire de faire "branché". Disons que pour ne pas être trop négatif, la scène du casino en Corée du Sud fait penser quelque peu à celle de Skyfall.

 

En fait, Black Panther est un excellent "premier" film, mais pas un film d'origine vu que, comme pour Spiderman Homecoming, on avait déjà vu le personnage dans Civil War. Donc, on ne perd pas de temps avec le pourquoi du comment. Tout y est savamment distillé (superbe générique de début, tout en particule de sable) au fur et à mesure de l'intrigue et, comme dans FF 56 (où apparaissait le personnage), cela suffit amplement. Après tout, on sait qu'il est héritier d'une longue tradition de roi et que le Wakanda est en avance sur les autres nations. Cela suffit à lancer l'histoire.

 

Ce qui m'a agréablement surpris dans le film, c'est ce savant équilibre entre hommage à l'Afrique (les scènes d'intronisation sont un vrai régal visuel) et action 100% XXIe siècle. Et le métrage répond même à mon interrogation première : pourquoi le Wakanda garde sa technologie sans aider ses "frères de couleur". La construction de l'histoire, avec ce flash-back qui ne dévoilera sa vraie teneur qu'au début du 3e acte permet justement de poser la question et d'y répondre. Il est évident que la vraie vedette du film est le vibranium et des implications terribles qu'il aurait s'il tombait entre de mauvaises mains.

 

Mais pour arriver à cette conclusion musclée, on passe donc par deux actes plutôt réussis. Le premier est classique et présente les personnages, y compris Klaw, très différent du comics (mais cela devient une constante chez Marvel). Et ils sont nombreux, entre la famille royale, les différentes tribus, les vilains, les ambigus comme l'agent de la CIA joué par Martin Freeman. Mais étonnamment, on ne se perd jamais dans cette galerie. On pourra reprocher à Coogler de tomber souvent dans le contemplatif avec des scènes amples, superbes mais un peu "poseur", mais honnêtement, ce qu'il montre est beau, grandiose même et les couleurs donnent un relief incroyable à toutes les scènes africaines. Il me faudrait revoir le film, mais tout ce qui se passe en dehors de l'Afrique est plus neutre, picturalement parlant. on sent vraiment que tout a été pensé pour donner une autre image du continent !

 

Le deuxième acte, celui où les buts de chacun s'affirment, est dominé par une excellente scène de vol au musée de Londres. Le plus étonnant est qu'à ce moment de l'histoire, la hiérarchie des vilains va s'inverser, chose très rare dans un film de super-héros, mais somme toute logique dans Black Panther vu que celui qui va prendre l'ascendant n'est autre que le jeune héros de Creed, Michael B.Jordan qui, comme Chris Evans, passe donc de la torche humaine à un personnage Marvel. A noter que Jordan aura donc joué dans les 3 films de Coogler.

 

Du coup, le film s'emballe un peu trop, les enjeux augmentent et T'challa connait les affres de l'échec tout en perdant son trône. Si le combat final parait finalement convenu (mais très spectaculaire), c'est surtout l'affrontement entre les deux prétendants , qui reprend schématiquement l'opposition entre Malcom X et Martin Luther King (les méthodes radicales contre le dialogue) qui est le vrai clou de Black Panther. Apre, tendu, permettant à T'Challa de comprendre à la fois les décisions de son père tout en restant fidèle à lui même, c'est cette victoire qui lui permettra de comprendre que le Wakanda doit d'ouvrir au monde.  Cela tombe bien vu que Thanos va bientôt attaquer la Terre !

 

Black Panther est donc un excellent cru Marvel, mais je regrette une dernière partie trop rapide et quelque peu convenue (l'arrivée des renforts qui avaient juré ne pas intervenir). Et puis, je pense que le potentiel du Wakanda, super nation africaine, n'est pas assez exploité. Cela viendra peut être dans la phase 4 du MCU, mais il y avait là une partie plus intéressante à jouer. Enfin, comment ne pas être déçu par le sort réservé à Klaw (excellent Andy Serkis, comme toujours).

 

Mais au niveau spectacle, le film tient ses promesses tout en se doublant d'un vrai festin esthétique. Coogler a parfaitement su gérer ses énormes moyens et son casting ! Alors oui, on peut dire que , au diable le politiquement correct, que Black Panther est une date dans le cinéma afro-américain, comme WW le fut pour le cinéma féminin !! Franchement, que Marvel continue à donner sa chance à des concepts aussi novateurs !

 

 

 

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27 janvier 2018 6 27 /01 /janvier /2018 12:21
Première photo de Miss Marvel

Carole Danvers, alias Miss Marvel, est un personnage qui a pris une importante croissante dans l'univers Marvel. Par exemple, dans le dernier méga crossover Civil War II , c'est elle qui met Tony Stark hors d'état de nuire (elle le tue !) alors que 8 ans auparavant, les deux personnages étaient alliés contre Captain America dans le premier Civil War..

 

Elle apparaitra dans le prochain film du MCU à savoir Avengers 3 et une première photo de son costume est apparu sur le web.

 

Les connaisseurs auront reconnu le costume que portait le premier Captain Marvel (décédé dans un numéro fabuleux intitulé La mort de Captain Marvel où le super héros perdait son combat contre le cancer) lorsqu'il arriva sur Terre en temps que guerrier Kree.

 

Bon, soyons franc, je trouve ce costume très moche et j'aurais préféré que Carole porte celui de sa meilleure période comics, à savoir le rouge et jaune qui dévoilait ses belles gambettes.

Première photo de Miss Marvel
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Présentation

  • : Salla Obscursium Invocat
  • : BO US, BO France, BO Mondial, chroniques ciné, Chroniques DVD..... Toujours sans concessions et politiquement incorrect !!
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  • Dave
  • Enseignant, fan de cinéma et de métal, chanteur dans différents groupe de métal, collectionneur de tout ce qui touche à Star Wars... what else ?
  • Enseignant, fan de cinéma et de métal, chanteur dans différents groupe de métal, collectionneur de tout ce qui touche à Star Wars... what else ?

La côte

***** Chef d'oeuvre !!

**** Très bon, allez y vite !!

*** 1/2 * Entre le bon et très bon, quoi...

*** Un bon film

** Moyen, attendez la vidéo

* Comment ai-je pu aller voir ça ??

L'affiche du moment