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Le DCU en pleine débandade

Publié le par Dave

Le DCU en pleine débandade

C'était tellement bien parti pourtant ! Après un superbe relaunch de Superman avec Man of Steel, film ultra puissant et totalement dans l'esprit de ce que DC propose depuis pas mal de temps, sans humour forcé, dans un monde où des Dieux tombés sur Terre (Ka-El contre Zod) s'affrontent sans tenir compte des dégâts collatéraux, Warner a embrayé avec l'excellent Batman Vs Superman, introduisant le personnage de Wonder Woman.

 

S'en est suivi Suicide Squad qui amenait également sa participation au DCU après que les caméos de Flash et Aquaman faisaient saliver tout fan de la Distinguée Concurrence qui se respecte. Sans oublier que les vilains de Suicide Squad prenaient également racine dans le relaunch de l'univers en Comics, avec une Harley Quin totalement déjantée, sexy à souhait et amoureuse d'un Joker imparable , cabotinant à souhait, mais à l'image de son alter égo dessiné.

 

Cerise sur le gâteau, le triomphe de Wonder Woman, là où tout le monde attendait une catastrophe (le souvenir de la série télévisée y est pour beaucoup) qui a montré que , et d'un, une femme pouvait diriger un blockbusters et que deux, un univers bien pensé, chapeauté par un seul homme (Zack Snyder) pouvait rivaliser avec un avec le MCU.

 

Et puis, patatrac. La mort de la fille de Snyder l'a obligé a abandonné en catastrophe Justice League et c'est Josh Whedon qui a récupéré le film. Mais la Warner a commencé à mettre son nez dans les métrages, remontant, faisant retourner des scènes, rajoutant de l'humour là où les 4 premiers films avaient mis la pédale douce.

 

Résultat, Justice League a obtenu le plus mauvais résultat aux USA pour le DCU (229 millions) et dans le monde (658 millions) , même si les scores mondiaux n'ont jamais dépassé les 900 millions (Baman Vs Superman a engrangé 873,6 millions).

 

Depuis, c'est un grand n'importe quoi.  On a eu droit au feuilleton The Batman avec le réalisateur qui change tous les deux jours, au gré des modes ou aux résultats des "directors". Affleck devait le faire, mais son Live by Night est un échec : il est éjecté. Du coup, Matt Reeves est pressenti, puis s'en va, puis revient, puis... Aux derniers nouvelles (août 18), il serait de nouveau à la barre, mais le film serait centré sur un Batman plus jeune...

Si la bande annonce d'Aquaman a redonné un peu de baume au coeur, Ben Affleck n'est plus Batman, on nous annonce des films déconnectés du DCU avec le Joker notamment, la bande annonce de Shazam fait vraiment très très peur et cerise sur le gâteau, Henry Cavill ne serait plus Superman !!!

 

Warner est en train de reproduire les mêmes erreurs que dans les années 90 quand 3 acteurs s'étaient succédés dans le rôle du Caped Crusader, que la multiplication de vilains et que les couleurs flashy avaient transformé Batman en un vaste bordel psychédélique , très fun au demeurant (je n'ai pas honte de dire que je les regarde régulièrement).

 

Dommage, car avec la trilogie de Nolan puis le travail phénoménal de Snyder, Warner avait vraiment redressé la barre.

 

Résultat des courses : le DCU est moqué sur les réseaux sociaux, les films sont détestés avant même leur sortie, les acteurs choisis sont contestés...

 

Dans le même temps, le moindre film Marvel explose le box office.

 

Inutile de dire qu'on attend avec impatience de voir si Aquaman va relancer cet univers, mais soyons honnête, en changeant les acteurs , les réalisateurs, en n'allant pas au bout de ses idées parce que les internautes critiquent le moindre logo, la moindre image, Warner va droit à la catastrophe et aura gâché , une fois de plus, un univers riche, noir et spectaculaire. Celui que les lecteurs apprécient depuis des années, mais que le très grand public semble refuser.

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Photo de famille, un film français en tête du BO France

Publié le par Dave

Photo de famille, un film français en tête du BO France

Après un été américain et une succession d'échecs tricolores (seul Neuilly sa mère sa mère et, dans une moindre mesure Les vieux fourneaux ont su tirer leur épingle du jeu) , un film français est en tête du box office hebdomadaire.

 

Mais si on peut se réjouir de cette nouvelle, on peut aussi se dire que c'est à cause d'un BO en forte baisse (-800 000 entrées) et parce qu'aucune locomotive US n'est sortie. Quoiqu'il en soit, Photo de famille, avec Vanessa Paradis, Jean-Pierre Bacri et Jean Pierre Bacri prend donc la tête avec 226 153 entrées. Cette chronique familiale où trois frères et soeurs se retrouvent à l'occasion de l'enterrement de leur grand-p!ère a donc séduit chez nous.

 

Il faut aller ensuite à la 7e place pour la deuxième nouveauté, Un nouveau jour sur Terre, qui ne connaitra sans doute pas le succès du premier puisque seulement 68 248 personnes se sont déplacées pour admirer les images forcément spectaculaire de ce documentaire raconté par Lambert Wilson. Une sortie plus tard dans l'année aurait permis aux scolaires de s'y rendre.

 

Tout le reste du BO est constitué de films en continuité.

 

The Meg passe donc 2e avec 1,2 millions de spectateurs , tandis que Blackkklansma s'approche de la barre des 900 000 et Les vieux Fourneaux celle des 700 000. 3 films que l'on attendait pas forcément, mais qui ont su tirer leur épingle du jeu.

 

Mission Impossible Fallout est devenu la plus grosse recette mondiale de la série. En France, avec 2,9 millions, il n'atteint pas les scores des deux  premiers opus mais dépasse Rogue Nation , Protocole fantôme et MI III.

 

A la 6e place, Kin, en baisse de 57%, cumule 284 131 entrées. A comparer aux 2,8 de Hotel Transylvanie 3 !!

 

Enfin, The Equalizer 2 et 22 miles ferment la marche avec respectivement 737 et 179 000 spectateurs

 

Semaine du 5 au 11 septembre 2018

Photo de famille226 153 entrées
En eaux troubles1 276 217 entrées
Blackkklansman857 068 entrées
Les vieux fourneaux680 346 entrées
Mission Impossible : Fallout2 880 988 entrées
Kin284 131 entrées
Un nouveau jour sur Terre68 248 entrées
Hotel Transylvanie 32 781 050 entrées
The Equalizer 2737 147 entrées
22 Miles 179 194 entrées

 

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The Nun écrase la concurrence aux USA...

Publié le par Dave

The Nun écrase la concurrence aux USA...

53,5 millions aux USA ! 131 dans le monde ! Le tout pour un coût de 22 millions ! La franchise The Conjuring et ses spin-offs est d'une santé à tout épreuve et The Nun s'offre même son plus gros démarrage avec, il est vrai, près de 3900 cinémas (contre 3100-3300 pour les autres films). Si l'engouement tient, la bonne soeur maléfique peut  aller titiller les 137 millions US du premier Conjuring. Elle dépassera sans aucun doute le score des deux Annabelle (102 et 84)... Bref, la poule aux oeufs d'or de la Warner  a de beaux jours devant elle. 

 

Comme souvent, une énorme ouverture se fait au détriment des autres nouveautés. Et ce week end n'échappe pas à cette règle. La victime se nomme Peppermint qui prend la 3e place (alors qu'il était 2e vendredi) avec seulement 13,2 millions. Son cout de production de 25 millions n'en fait pas un échec cinglant, mais ce n'est pas avec ce film que Jennifer Garner va retrouver son statut de star. Quand à Pierre Morel,  c'est un nouvel échec après celui de Gunman.

 

Le reste du top est constitué de films en continuité. Crazy Rich Asians passe 2e avec 136,2 millions. Le film phénomène sortira en France en octobre.

 

The Meg est 4e avec 131,5 millions (rappel son budget est de 130). Mondialement, le film approche les 500 millions ! 

 

Searching clôt le top 5 avec 14,3 millions. Le film bénéficie d'une extension de cinéma de plus de 800, mais il baisse tout de même de 25% par rapport à la semaine dernière.

 

MI 6 et Christopher Robin suivent avec 212,1 et 91,7 millions. Le mastodonte de Tom Cruise a dépassé les 700 millions et fonce vers les 800, devenant le plus gros score mondial de la franchise (sans compter l'inflation).

 

Opération Finale, Blackkklansman et Alpha complètent ce top avec respectivement 14, 43 et 32 millions.

 

Week end du 7 au 9 septembre 2018

The Nun53,5 millions
Crazy Rich Asians136,2  millions
Peppermint13,2 millions
The Meg131,5 millions 
Searching14,3 millions
MI : fallout212,1 millions
Christopher Robin91,7 millions
Operation finale14,1 millions
Alpha32,4 millions
Blackkklansman43,4  millions

 

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Au coeur de l'océan (****)

Publié le par Dave

Au coeur de l'océan (****)

Le pitch : en cherche d'un sujet pour son nouveau roman, Herman Melville va rencontrer un vieux marin , Thomas Nickerson, dont le premier voyage sur un baleinier a été marqué par un drame : le bateau a été coulé par un cachalot blanc et son équipe a dérivé pendant des semaines avant de retrouver la terre ferme.

Ron Howard n'est jamais là où on l'attend. Après avoir décrit la rivalité entre Nikki Lauda et James Hunt et avant de retracer la carrière US des Beatles, le cinéaste s'est donc à nouveau plongé dans la réalité en soulevant un pan méconnu de la littérature américaine : la naissance de ce très grand classique qu'est Moby Dick.

 

Ayant lu le roman il y a des années (quand j'étais adolescent), j'étais persuadé que l'histoire était sorti de l'imagination de Melville. Ce film m'a montré le contraire. Du coup, je me suis intéressé aux origines du roman. Cette excellente page Wikipédia les résume parfaitement  ! Et effectivement, Melville a mélangé plusieurs sources pour son roman, dont le récit écrit d'Owen Chase , héros du film et interprété par Chris Hemsworth. A noter que le mousse Thomas Nickerson écrivit également le récit de son aventure, mais celui-ci ne fut découvert que dans les années 1960. 

 

Melville, qui fut mousse dans la marine marchande rencontra le fils d'Owen Chase qui lui remit le récit de son père.

 

Un tel sujet ne pouvait qu'inspirer Ron Howard. En effet, le cinéaste adore ses moments d'histoire américaine qui ne sont pas forcément les plus connus ou qui ne représentent pas toujours une réussite. Appolo 13, le duel Nixon/Frost, la vie de John Forbes, la conquête de l'Oklahoma (qui inspira également un album de Lucky Luke) ou les tournées US des Beatles, il s'est souvent plongé dans la re-création d'un petit pan de l'Amérique.

 

Au coeur de l'océan ne déroge pas à la règle : la reconstitution est minutieuse et les acteurs ont payé de leur personne pour illustrer le lent déclin de leur apparence suite au naufrage de l'Essex, leur amaigrissement, les brûlures du soleil... Le monde des baleiniers de 1820 est également parfaitement rendu et la chronologie du récit permet également à Howard de filmer une scène de chasse où la capture d'un cachalot est décortiqué quasiment minute par minute, y compris dans ses aspects les moins ragoûtants. 

 

Mais au final, la force n'est pas dans des scènes d'action époustouflantes, même si les attaques du cachalot blanc (dont l'existence autour de l'île de Mocha est attestée) sont sacrément impressionnantes ! Le format utilisé par Howard offre d'ailleurs une image plus carré que le cinémascope, ce qui lui permet de composer de superbes plans de la queue du monstrueux cachalot se dressant à la verticale devant des hommes épouvantés par sa puissance. Autre scène choc, une tempête dantesque qui, symboliquement, annonce la catastrophe à venir.

 

Non, la force est bel et bien dans le récit du naufrage et des actes qui s'ensuivent, notamment le cannibalisme dont se livrèrent les survivants et qui marqua toute leur vie à venir. Reprenant un thème déjà abordé dans Les Survivants de Frank Marshall, Howard en fait, de manière subtile, le point tournant du récit de Nickerson, celui qui explique que pendant des années il refusa d'en parler, y compris à sa femme et qui le fit sombrer dans l'alcoolisme. De ce voyage inaugural, le jeune mousse a connu une virée en enfer et les attaques du cachalot sont finalement moins terribles pour lui que cette obligation de manger ses ex-compagnons.

 

Mais le film ne se résume pas qu'à un "survival". Comme je l'ai écrit plus haut, le côté grand spectacle n'est pas oublié et Howard se fend de superbes visions maritimes, même si toutes vont dans le même sens  : l'homme est minuscule sur l'océan. Plusieurs plans montrent le bateau ou, et c'est encore plus impressionnant, les barques dans une immensité d'eau, le Pacifique sud étant un énorme désert. 

 

Superbes aussi ces scènes sous-marines où évoluent les cétacés. Le "look" du cachalot blanc a été très travaillé et la scène où Chase renonce finalement à le tuer , malgré tous les dégats et morts qu'il a causé, passe uniquement par la force de l'oeil du cétacé. 

 

Enfin, le réalisateur filme un certain nombre de ces scènes à terre à travers le verre des vitres, des bouteilles que Nickerson remplit de maquettes de bateau. Une manière de prendre une distance avec son sujet, mais également de dire que la fiction n'est qu'un reflet déformé de la réalité.

 

Comme toujours, Ron Howard a su réunir un casting exceptionnel : Chris Hemsworth en tête bien sûr, mais aussi Cillian Murphy, Benjamin Walker, Tom Holland... Chaque acteur donne le meilleur de soi même et Hemsworth, que l'on aurait tort de réduire au seul rôle de Thor y est aussi bon que  dans Rush. Il incarne l'âme du film, même si ce n'est pas lui qui en raconte l'histoire. Son opposition avec Benjamin Walker, qui incarne le capitaine du navire est extrêmement bien rendue et c'est finalement sur leur dernière scène commune que le Pollard va comprendre les motivations de Chase, ce qui lui donnera le courage de dire la vérité devant la commission baleinière.

 

Les deux heures du métrage passent sans aucun temps morts et Ron Howard a parfaitement réussi son pari. Il est donc dommage que Au coeur de l'Océan n'ait pas rencontré son public : à peine 93 millions de recettes mondiales pour un budget de 100. Et l'édition vidéo n'a pas été un triomphe non plus. Espérons juste que le temps lui offrira le succès qu'il mérite.

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En eaux troubles millionnaire et toujours premier en France.

Publié le par Dave

En eaux troubles millionnaire et toujours premier en France.

Et de deux ! En eaux troubles a beau être moqué par une partie de la critique, le film a continué à séduire. Certes, la fin des vacances fait qu'il perd 48% de ses entrées (ce qui n'est pas si mal) mais le combat de Jason Staham contre un très très gros requin est déjà millionnaire. Honnêtement, qui y pensait avant sa sortie ?

 

La première nouveauté, Kin, échoue à la 5e place avec 198 034 spectateurs ! Enorme échec aux USA, cette tentative pour porter à l'écran une nouvelle franchise issue de romans adolescents n'a pas mieux fonctionner en France.

 

Echec aussi pour 22 miles de Peter Berg avec Mark Wahlberg. Lui aussi n'a pas vraiment fonctionné outre-Atlantique et chez nous, seulement 119 049 amateurs d'action bourrine et une 8e place peu glorieuse. 

 

Tout le reste du top est constitué de film en continuité . Blackkklansman est toujours 2e avec 675 182 entrées. Le film de Spike Lee peut être millionnaire.

 

A la 3e place, Hotel Transylvanie 3 dépasse les 2,7 millions, suivis par les presque 550 000 des Vieux fourneaux. Le trio de comédiens français sauvent un peu l'honneur du cinéma tricolore.

 

Mission Impossible clôt le top 5 avec quasiment 2,8 millions. Quand à Les Indestructibles 2 , ils continuent à grignoter son retard sur les deux vainqueurs français de 2018 : 5 432 287 fans d'animation et de super héros !

 

Enfin, The equalizer 2 et Neuilly sa mère sa mère finissent ce classement avec 672 000 et 1 059 000. 

 

Semaine du 28 aout au 4 septembre 2018

En eaux troubles1 082 822  entrées
Blackkklansman675 182  entrées
Hotel Transylvanie 32 714 437  entrées
Les vieux fourneaux549 400  entrées
Kin198 304  entrées
Mission Impossible : fallout2 792 016  entrées
Les indestructibles 25 432 287  entrées
22 Miles119 049  entrées
The Equalizer 2671 898  entrées
Neuilly sa mère sa mère1 059 704 entrées

 

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News du lundi : Suspiria, Weinstein, Mc Clane, MI6 en Chine

Publié le par Dave

News du lundi : Suspiria, Weinstein, Mc Clane, MI6 en Chine

La nouvelle bande annonce de Suspiria  est en ligne. Remake du chef d'oeuvre de Dario Argento (le papa de qui vous savez), les images sont à la fois flippantes et dérangeantes. Maintenant, même si je reste circonspect par rapport au fait de refaire ce qui est quasi-parfait, j'avoue que la BA donne vraiment envie.

 

A noter que l'actrice principale , Dakota Johnson a du suivre une thérapie après le film car trop investie dans son rôle. Ca promet !!!

 

Le film a été projeté à la Mostra de Venise, mais les avis sont partagés.

 

Ne quittons pas Venise avec le petit scandale qu'a provoqué un des festivaliers qui s'est pointé avec un T-shirt "Weinstein is innocent". Bon, il est clair que le but était justement de provoquer et cela a marché. La preuve , je vous en parle.

 

Mais si on a va plus au fond des choses , cette provocation a eu lieu au moment de l'avant-première de Suspiria que tout le monde sait, comme je le rappelle au-dessus, être un remake d'un  film de Dario Argento. Or, sa fille Asia , tête de pont du mouvement Mee Too qui se veut une réponse aux agressions sexuelles qu'ont subies des dizaines d'actrices dans l'industrie du cinéma, s'est vue à son tour accuser d'agression envers un jeune homme à qui elle aurait acheté le silence (je mets tout cela au conditionnel, n'ayant pas été témoin, comme 99,9999% des gens des faits).  Il est d'ailleurs intéressant de voir que Asia se défend de la même manière que Weinstein des accusations qui lui sont faites. D'où ce coup de provocation d'un réalisateur indépendant italien.

 

Pour en revenir à Asia Argento, il ne fait nul doute qu'elle  a du passer un mauvais quart d'heure en compagnie de l'ex mogul de Miramax. Par contre, je suis toujours dubitatif quand au fait qu'elle ait eu plusieurs des rapports consentis avec le "monstre" qui l'a tout de même bien aidé dans sa carrière. Elle s'affichait avec lui, bras dessus bras dessous à Cannes jusqu'au milieu des années 2000. Le boomerang de son accusateur (qui a attendu 5 ans soit dit en passant) montre bien que ces affaires sont bien plus compliquées qu'on ne le croit.

 

Passons.

 

Die Hard aura un 6e épisode qui sera sobrement appelé Mc Clane et réalisé par Lew Wiseman (Underworld, Die Hard 4). Bruce Willis sera de la partie, mais le métrage sera aussi constitué de flashbacks se déroulant dans sa prime jeunesse. Idée astucieuse qui, si le film fonctionne au BO, pourrait relancer la saga sous forme de Relaunch. Je ne dis pas non.

 

Enfin, petit zoom sur Mission Impossible : Fallout ! Le film vient de sortir en Chine et son premier jour (28 millions de $) a été supérieur à son premier jour US. Au final, le premier week end d'Ethan Hunt et ses comparses a rapporté 77 millions de dollars, ce qui porte son score mondial à plus de 650 ! A terme, Fallout pourrait devenir le plus succès de l'acteur , sans tenir compte de l'inflation.

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Crazy Rich Asians fait la passe de 3, échec d'Opération finale !

Publié le par Dave

Crazy Rich Asians  fait la passe de 3, échec d'Opération finale !

Et de 3 ! Pour la première fois depuis Avengers : Infinity War, un film vient de passer 3 week end d'affilée en tête au box office US ! Crazy Rich Asians , en ne perdant que 10% (et en gagnant 339 écrans) passe la barre de 100 (110,9 !!), reste largement devant  et récolte deux fois plus que son challenger The Meg (qui cumule tout de même 120,5 millions). 

 

En passe de devenir un vrai phénomène de société, Crazy Rich Asians s'inscrit dans la lignée des Mariage à la grec ou The Help, des films  que personne n'attendait vraiment, mais qui captent un public qui se fidélise grâce au bouche à oreille. 

 

La première (et seule) nouveauté du top 10 échoue à la 4e place . Opération finale, un thriller de Chris Weitz avec Oscar Isaac (Poe Dameron, Apocalypse) , Mélanie Laurent et Ben Kingsley ne rapporte que 6 millions de dollars. Certes, il n'a bénéficié que 1800 cinémas, mais pour un budget de 24, c'est clairement un échec.

 

Mais en dehors du top 10,  Kin, énième adaptation d'un roman pour adolescents se plante encore plus fort avec seulement 3 millions dans 2141 salles. La franchise est mort née ! 

 

The Meg reste donc 2e avec 120,5 millions, mais son cumul mondial dépasse les 460 !! Le plus gros score de Jason Staham pour un film où il est la vedette (les deux Fast & Furious où il apparait ne le voient pas premier sur l'affiche). 

 

Autre thriller, Searching a bénéficié d'une extension de salles de 1200 et un gain de 1366% ! Son cumul est de 6,2 millions.

 

Christopher Robin quitte le top 5 avec 85,4 millions en caisse, suivis par les 27,3 d'Alpha. Je n'ai pas eu le temps d'en parler, mais c'est sans doute une énorme déception pour Albert Hughes qui prenait un virage totalement différent des films qu'il réalisait avec son frère - des drames sociaux comme Menace 2 society ou Dead président , des films fantastiques comme The Book of Eli et surtout, leur chef d'oeuvre à mes yeux, From Hell, tiré du graphic novel d'Alan Moore. Son éclectisme n'est pas récompensé.

 

Baisse de 53% pour The happytime murders et un cumul de 17 millions. La comédie de Melissa McCarthy ne remboursera pas ses 40 millions de budget sur le sol US. Et vu que la comédienne fonctionne peu en dehors des USA...

 

Blackkklansman est 9eme avec 38 millions. Le film de Spike Lee rajoute 17 millions en dehors des USA.

 

Enfin, Mile 22 ferme la marche avec 31,7 millions. La nouvelle association Berg/Whalberg ne fonctionne donc pas au BO.

 

 

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Une rentrée en bleue...

Publié le par Dave

Une rentrée en bleue...

Non, non je ne parle pas de l'équipe de France championne du monde (quoique je porte avec fierté un maillot floquée Mbappé à 2 étoiles !), mais bel et bien de cette rentrée Blu-Ray qui, après un été calme va à nouveau ponctionner nos portefeuilles !!

 

Alors que Ready Player One est déjà dans les bacs depuis une semaine (avec au passage une édition Fnac monstrueuse contenant le film, le livre - que j'ai lu en avril dernier -, des goodies, ect...) , c'est Avengers Infinity War qui vient de sortir. Même si le film sera chiche en bonus (comme trop souvent hélas chez Disney), l'achat est évidemment indispensable, tout comme le film de Spielberg.

 

Les fans de Wes Anderson (j'en suis) ne pourront pas laisser passer L'île aux chiens, véritable bijou d'animation. Toujours dans l'animation la nouvelle version de Croc Blanc et surtout Pierre Lapin feront office pour distraire votre famille durant les soirées ternes d'automne qui s'annoncent.

 

Je ne les ai pas vu en salles, mais gageons que Tomb Raider et Taxi 5 feront partie des grosses ventes de ce 3e trimestre. Cependant, si je peux me laisser tenter par le 1er, pas certain que le 2e vienne faire un tour chez moi.

 

Nouveauté toujours, mais cuisant échec en salle, le dernier Jean Becker Le collier Rouge sera disponible en septembre. Adorant le réalisateur, il va sans dire que je me délesterai de quelques  euros pour pouvoir enfin le voir.

 

Mais c'est surtout du côté patrimoine que cela va faire mal. Jugez-en : Voyage au bout de l'enfer , Cocoon de Ron Howard, la trilogie Hellraiser, Incident de parcours de Georges Roméro et surtout, surtout L'au Delà, le chef d'oeuvre de Lucio Fulci dans une édition intégrale non censurée est qui semble aussi belle que celle de L'enfer des Zombies !!!  D'un point de vue plus calme , Bagdad Café va également être réédité pour son 30e anniversaire !

 

Et si l'on se tourne vers le patrimoine tricolore, L'argent de Robert Bresson, superbe drame de 1983 et deux comédies cultes avec Pierre Richard et Gérard Depardieu : les Compères et Les fugitifs.

 

Sachant que d'ici la fin de l'année, on aura droit à Solo, Jurassic World 2, Ant-Man et la Guêpe,MI6, Deadpool 2 et Les Indestructibles 2, il est évident que je vais devoir faire un casse pour pouvoir m'en sortir !!

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The predator : la BA finale !

Publié le par Dave

The predator : la BA finale !

Ceux qui doutent encore du film changeront peut être d'avis en visionnant la ba finale de The Predator ! Sachant que Shane Black est derrière la caméra (bouclant donc le cercle entamé il y a 31 ans quand il jouait dans le film fondateur de John McTierman) , qui peut vraiment penser que le film sera mauvais ???

 

La BA montre qu'il y a plusieurs Predator et que le film ne lésine pas sur les effets gore ! Franchement, on ne peut qu'avoir hâte !

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Ant-Man et la Guêpe (****)

Publié le par Dave

Ant-Man et la Guêpe (****)

Le pitch : assigné à résidence pour avoir aidé Captain America, Scott Lang n'a donc pas pu prendre à l'affrontement contre Thanos. Mais à quelques jours de la fin de sa peine, il va être contacté par Hank Pim qui pense avoir retrouvé la trace de sa femme, quelque part dans le micro-univers...

 

Le premier Ant-Man avait été une énorme surprise. Un super-héros peu connu du grand public et dont l'adaptation cinéma ne mettait même pas en scène (enfin, pas tout à fait) le personnage original mais son 2e avatar , Marvel allait au casse-pipe. Mais comme pour Les gardiens de la galaxie ou Thor avant, et Docteur Strange et Black Panther après, le public a répondu présent. 

 

Car sans être un blockbusters à la Infinity War, Ant-Man avait facilement passé la barre des 400 millions mondiaux et le capital sympathie du personnage appelait logiquement à une suite.

 

Entre temps, Ant-Man a donc filé un coup de main à Captain dans Civil War (et a étrenné son statut de Giant Man) et l'aura du personnage n'a pu que grandir.

 

Ant-Man et la Guêpe suit donc la logique des séquelles : plus de bons mots, plus de super héros avec l'arrivée de la délicieuse Guêpe, plus de méchants (Fantôme, des maffieux et même Bill Foster alias Goliath noir dans le comics), plus de gags (réussis qui plus est), plus d'action, plus de changement d'échelle... bref plus de plus !!

 

Mais plus de tout ne fait pas forcément un meilleur film. Ainsi L'âge d'Ultron était quelque peu en deçà du premier Avengers , la faute à un script qui parait trop sur la puissance de ses héros, mais se perdait parfois dans les méandres de l'histoire. Et puis, Ultron était clairement sous-exploité.

 

Pas sur cette séquelle. Peyton Reed reprend ce qui a fait la saveur du premier opus, mais n'en abuse pas. Et en offrant une side-kick à Scott Lang (mine de rien, la première vraie super héros du MCU, vu que la Veuve noire ne possède pas de super pouvoirs), il évite la redite. Enfin, la bonne idée est d'avoir doté le film d'une méchante dont les motivations sont sincères et surtout logiques. On peut être un peu plus circonspect en voyant Bill Foster faire partie du mauvais camp (même si ses raisons sont bonnes) car dans le comics, ce n'est pas du tout le cas. D'ailleurs le personnage a été tué par Thor (enfin, un clone de Thor créé par Tony Stark) lors de la première Civil War.

 

Mais laissons là ces querelles de spécialistes. L'important est que le script tienne bien la route, que Scott Lang oscille en permanence entre le pathétique et l'héroïque et que Michael Douglas obtienne un rôle bien plus conséquent.

 

Visuellement, Ant-Man et la Guêpe ne peut pas reproduire le choc du premier film, l'effet de surprise étant passé, mais il se rattrape avec de superbes combats où les deux héros changent de taille en permanence pour affronter leurs adversaires. Et dans l'optique d'un MCU somme toute réaliste, les différentes scènes d'action, très bien montées (on sait toujours ce qui se passe et qui est qui !) donnent successivement la vedette à chaque "insecte". Même le copain rigolo Luis (et ses deux comparses) ont leur moment de gloire. 

 

D'un point de vue technique, pas de surprise non plus. C'est du Disney/Marvel donc c'est du solide. Le film est très coloré (mention spéciale pour la plongée dans le micro-univers) et met le moindre dollar à l'écran. Disney dépense sans doute beaucoup d'argent, mais il l'investit bien. Les effets visuels sont tout aussi réussis et, sans atteindre les sommets d'Infinity War (on est dans une aventure presque terre à terre comparé au drame cosmique d'avec Thanos) , bien malin est celui qui trouvera une incohérence.

 

On pointera un petit bémol avec le faux suspens du retour de la première Guêpe (même si cela permet de voir que Michelle Pfeiffer est toujours aussi belle) vu que, dès que son nom est évoqué, on sait que la mission sera réussie. Reste juste à savoir comment.

 

A l'inverse, la scène post-générique clouera au fauteuil et choquera autant que les dernières scènes d'Infinity War ! en (attention Spoiler) laissant Ant-Man coincé dans le micro-univers et en faisant disparaitre du monde des vivants le reste de sa famille super héroïque, Marvel donne une énigme de plus à résoudre dans Avengers 4 !

 

Plaisant, bien réalisé, avec un Paul Judd en pleine forme (le casting Marvel est un quasi sans faute depuis 2008) et une Evangeline Lily bien plus craquante avec ses cheveux longs (comme dans Lost, en fait), Ant-Man et la Guêpe n'est pas le meilleur film du MCU, ni le plus spectaculaire, mais il reste au dessus du panier de pas mal de métrages. Et prouve que Disney/Marvel garde encore une sacrée avance sur la Distinguée Concurrence !

 

On ne va pas s'en plaindre.

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